[Villa de l'architecte Tony Garnier à Saint-Rambert]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPT0084 07
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
historique On étudie Tony Garnier depuis longtemps à l'école... C'est une tradition. En partant de cet axiome, les jeunes étudiants de Michel Barrès, professeur d'histoire de l'architecture à l'Ecole de Vaulx-en-Velin, furent à peine étonnés quand ils s'entendirent proposer de réaliser quelques maquettes pour l'exposition Tony Garnier du Centre Georges-Pompidou (mars-mai 1990). Lors de l'exposition Le Corbusier, leur professeur avait remarqué que des élèves de l'école de Saint-Etienne avaient réalisé diverses maquettes. Pourquoi pas leurs condisciples lyonnais avec Garnier ? Le Centre de création Industrielle (Centre Pompidou, Paris) se montra d'accord et supporta les frais. On forma les équipes : huit étudiants, élèves de quatrième année. Le sujet imposé ? Les villas réalisées par Garnier à Lyon, en particulier celles de lui-même et de ses proches, sur les quais de Saône. Avec, pour faire bonne mesure, la restauration d'une maquette antérieure : la Bourse du travail que l'architecte avait décidé d'implanter place Jean-Macé. Echelle choisie? 1/50e. Corinne, Caroline, Jérôme et les autres s'employèrent donc à réunir les documents, compulser les archives, aller sur le terrain, métrer, calculer, interroger. Le grand problème ? Les jardins, dont certains ont été impitoyablement défigurés aux cours des ans. Puis, tout le monde s'initia à l'art bien particulier de la maquette avant de choisir le matériau adéquat : le liège. "Parce qu'il se travaille bien, se colle bien, se ponce facilement et garde un petit granité imitant la pierre", précise Corinne. Intégré dans le cursus, le travail dura six mois, avant le coup de pinceau final, exigé par le CCI dans une gamme de tons neutres. Un travail de patience qui mit à l'épreuve bien des nerfs, mais conduisit à un travail dont leurs réalisateurs s'avouent pas peu fiers. "La phase de finition n'en finissait pas... Heureusement, maintenant elles sont bien exposées à Beaubourg", commente Caroline. "Finalement, ce fut un travail gratifiant", conclut Jérôme... Source : "Réduits aux maquettes" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 29 mars 1990, p.27.
note bibliographique "Villa de l'architecte, Saint-Rambert, 1910-1912" / A.G. [Alain Guiheux] in Tony Garnier : l'oeuvre complète, 1990, p.110-113 [BM Lyon, 6900 E2.5 GAR].

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