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  • CRDP de Lyon
    Collection inconnue

    CRDP de Lyon

    Le Centre régional de documentation pédagogique de Lyon - CRDP de l'Académie de Lyon - a été créé en janvier 1954 sur décision de Louis Cros (1908-2000), inspecteur général des services administratifs du second degré et directeur du Centre national de documentation pédagogique (CNDP). L'établissement lyonnais, animé depuis 1956 par Henri Jeanblanc (1919-2013), est le premier des CRDP, avec celui de Toulouse. Ces centres sont des services régionaux du CNDP ayant son siège au 29, rue d'Ulm, à Paris, et dont les missions consistent à promouvoir les études pédagogiques, l'information professionnelle des enseignants, l'évaluation statistique de l'éducation et l'enseignement par correspondance. A la suite de bien des initiatives, le modeste service académique, installé en 1957 dans les bâtiments vétustes de l'ancienne entreprise de textile Gindre & Cie, sis 49, rue Philippe-de-Lassalle (Lyon 4e), est devenu un établissement public majeur qui apporte une aide indispensable aux écoles, collèges et lycées de l'académie de Lyon dans les domaines de l'élaboration et de la diffusion de documents pédagogiques, de la préparation de projets éducatifs, de l'information scolaire et de la mise en place des nouvelles technologies dans l'enseignement. En son sein a existé pendant plusieurs décennies un atelier photographique - avec à sa tête le photographe Pierre Clavel (1924-2009) - chargé de réaliser les clichés nécessaires à son fonctionnement. Renommé "Canopé de Lyon", l'établissement public se sépare cependant d'une importante partie de ses archives et dépose ainsi, en août 2017, plusieurs milliers de clichés à la Bibliothèque. La liste des sujets contenus dans le fonds photographique du CRDP de Lyon est pléthorique. Ils couvrent la période des années 1970-1990 : du chantier des lignes A et B du métro de l'agglomération lyonnaise au réaménagement de la Montée de la Grande-Côte à la Croix-Rousse, en passant par l'évolution des paysages des communes du Rhône et des départements limitrophes, c'est tout un pan de l'histoire locale qui intègre les collections de la BM de Lyon. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • Cartes postales (Dépôt légal)
    Collection inconnue

    Cartes postales (Dépôt légal)

    De la fin du XIXe siècle à nos jours, la carte postale n'a cessé de circuler, d'être griffonnée... et collectionnée ! A la fin du XIXe siècle, les photographes ambulants sillonnent toute la France. La carte postale se développe et enracine chaque commune dans une identité géographique. La ville de Lyon n'échappe pas à cette frénésie et est abondamment photographiée. Le fonds de cartes postales de la Bibliothèque de Lyon s'est constitué au fil du temps par dépôt, dons ou achats. Mais c'est surtout à partir de 1943, par le biais du dépôt légal imprimeur, que ce fonds s'est considérablement enrichi. Cet apport représente à lui seul plusieurs mètres cubes de documents, à une époque où les imprimeurs de cartes postales étaient encore largement représentés sur la région Rhône-Alpes. Livrées par les imprimeurs sous la forme de planches d'un mètre de côté contenant chacune une vingtaine de vues, plusieurs dizaines de milliers de cartes postales attendent encore d'être massicotées, estampillées, cotées et conditionnées, avant de rejoindre "Photographes en Rhône-Alpes" puis nos réserves. Progressivement, viendront également s'y ajouter celles concernant les quatre départements de l'Auvergne, à savoir l'Allier, le Cantal, la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme. Comme pour les photographies, le fonds de cartes postales présenté ici ne concerne que la région Rhône-Alpes - aujourd'hui Auvergne - Rhône-Alpes - ou en lien direct avec notre région, à l'exception des autres départements et des cartes étrangères. Seule exception à cette règle, la collection Guy Dürrenmatt qui, compte-tenu de sa thématique, nous fait suivre le parcours du fleuve Rhône de sa source en Suisse à la mer Méditerranée. Collections annexes : Guy Dürrenmatt (1926-2014). Pierre Rondeau. Pierre Pallud (1941-2016). Vos cartes postales.
  • Guy Dürrenmatt
    Collection inconnue

    Guy Dürrenmatt

    Ardéchois d'origine, Guy Dürrenmatt (1925-2014) a passé son adolescence à Valence dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale. Il habite alors à proximité du port et le fleuve, avec ses bateaux, constitue pour lui un spectacle quotidien qui le fascine. Jeune homme, pris par le virus de la collection, il se lance dans l'achat de cartes postales anciennes. Parmi ses acquisitions figure un jour une carte représentant un porteur passant devant le port de Valence. Les bateaux à vapeur du Rhône deviennent pour lui l'objet d'une quête systématique. Puis sa curiosité le conduit à essayer de les connaître et il se met à rechercher tous documents pouvant le renseigner à leur sujet : livres, fascicules et manuscrits enrichissent sa bibliothèque. Et c'est ainsi que, petit à petit, il constitue la plus importante collection privée consacrée au Rhône. A partir de cet ensemble de documents anciens, Guy Dürrenmatt publie plusieurs ouvrages qui le rendent rapidement célèbre dans la vallée et dont on retiendra notamment : Le Rhône autrefois (1987) et La Mémoire du Rhône (1993). C'est ainsi que la Maison du Fleuve Rhône le rencontre en 1991 afin de consulter cette fabuleuse collection qu'il met volontiers à la disposition de tous ceux que le Rhône passionne. Lorsqu'il décide de vendre sa collection, il se tourne naturellement vers la Maison du Fleuve Rhône... et vers son pays natal, le Département de l'Ardèche. Car son souhait le plus cher est que celle-ci ne soit pas dispersée et qu'elle puisse continuer d'être conservée, valorisée et ouverte à la consultation. L'acquisition est faite par la Maison du Fleuve Rhône en 1998, grâce au financement de la DRAC Rhône-Alpes, de la Mission du Patrimoine ethnologique, de EDF Rhône-Alpes et de la Ville de Givors. Depuis sa fermeture en 2014, le Fonds de la Maison du Fleuve Rhône est conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon. Collection Guy Dürrenmatt. Fonds de la Maison du fleuve Rhône (Givors). Don de l'association Promofluvia (2015). Collections annexes : Pierre Pallud (1941-2016). Pierre Rondeau. Cartes postales du dépôt légal. Vos cartes postales.
  • Fonds général
    Collection inconnue

    Fonds général

    Contrairement à la gravure ou à la lithographie, le domaine de la photographie est longtemps resté le parent pauvre des collections de la Bibliothèque de Lyon. La constitution de véritables collections d'intérêt régional est une entreprise relativement récente. Il faut en effet attendre la fin des années 1970 pour voir entrer le premier ensemble d'importance au sein de la BM de Lyon, en l'occurrence le Fonds Jules Sylvestre qui, avec ses quelques 4700 documents photographiques, est encore aujourd'hui considéré comme l'un des fleurons de la Bibliothèque en ce domaine. Sous l'intitulé générique de "Fonds général", on retrouvera donc les pièces photographiques isolées (tirages, diapositives, plaques de verre, plans-films ou négatifs souples) n'appartenant à aucun fonds particulier. Ces clichés sont entrés au fil du temps dans les collections de la Bibliothèque municipale de Lyon, ceci par divers biais : dons, legs, achats auprès de particuliers ou plus généralement en salle de vente. Réunies en albums, certaines ont par ailleurs déjà pu faire l'objet d'un signalement au sein du catalogue général. On l'aura compris, ces petites collections sont souvent limitées à quelques dizaines de pièces et sont rassemblées ici sans aucune recherche de cohérence thématique ou chronologique : une photographie de la fin du XIXe siècle peut ainsi côtoyer des tirages sur la Libération de Lyon (septembre 1944) ou des épreuves modernes sur le folklore en Pays Beaujolais. Aussi, chaque notice résumera de façon synthétique le peu d'information qui a pu nous parvenir sur la provenance de ces objets photographiques. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • René Lanaud
    Collection inconnue

    René Lanaud

    René Lanaud (1921-2007) est né à Saigon (Viêt-Nam). Dès son adolescence il se passionne pour la photographie. Après des études de lettres et d'histoire de l'art à Lyon, il devient professeur à Aurillac (Cantal) pendant dix-neuf ans, puis à Lyon au lycée Diderot. Devenu professeur (français, histoire-géographie), il accompagne ses cours de diapositives ou de films documentaires géographiques ou artistiques. Il travaille également pour les agences Explorer et Jacana, produit environ 10 000 diapositives et participe à l'iconographie de nombreux ouvrages et revues des éditions Bordas et Larousse. Il figure au répertoire Iconos A partir de 1956, il photographie de nombreux sites en France, au sud de la Loire et en région Auvergne-Rhône-Alpes, en Suisse (1977, 1986, 1992), en Italie (1986, 1991, 1994), en Espagne (1956-1961, 1989), en Autriche (1981), en Allemagne (1965, 1984), en Grande Bretagne (1962, 1976, 1997), aux Etats-Unis (1967) et en Tunisie (1990). Il s'intéresse particulièrement à l'architecture, l'artisanat, l'agriculture. Ses diapositives sont conservées par la Bibliothèque.
  • Lyon Figaro
    Collection inconnue

    Lyon Figaro

    Le 1er septembre 1986, à une époque où les grands titres de presse jouaient la carte de la décentralisation en s'inventant des satellites en province, Lyon voyait la naissance d'un nouveau journal : Lyon Figaro, prenant la forme d'un quotidien de format tabloïd, encarté chaque jour dans l'édition nationale du Figaro.Le nouveau titre succédait au Journal Rhône-Alpes, lancé le 1er février 1977 sous la double direction de Jean Gallois et d'Henri Amouroux. Avec des ambitions nouvelles et une équipe largement rajeunie, entraînée par la pugnacité du jeune directeur Alain Buhler, ancien rédacteur en chef du Figaro, le nouveau titre allait couvrir l'information sur Lyon et les huit départements de la région Rhône-Alpes, autour de quelques axes forts comme la politique, l'économie ou la culture.Le 1er juillet 2006, après une série de mesures amenuisant l'équipe rédactionnelle et technique, le quotidien Lyon Figaro cessait de paraître, quittant le dernier de ses sièges, 3 quai Jean-Moulin. La direction du Figaro décida alors de donner à la Bibliothèque municipale de Lyon la totalité des archives photographiques possédées par le quotidien. Celles couvrant bien sûr ses vingt années d'activités, mais également d'autres clichés provenant du défunt Journal Rhône-Alpes, soit un ensemble estimé à quelques 600.000 documents iconographiques. Un véritable élément du patrimoine comme une tranche d'histoire contemporaine de la cité entrait ainsi dans les collections de la Bibliothèque, allant de la visite du pape Jean-Paul II au sommet du G7 ; de la remontée de l'Olympique lyonnais à la Coupe du monde de football ; du procès de Klaus Barbie à celui de la branche lyonnaise d'Action directe ; de l'Opéra version Jean Nouvel à la Biennale de la Danse ; du percement de la ligne D du métro au lancement du plan vélo'v. Sans oublier les élections, les chantiers, les mouvements sociaux, les expositions et quelques évènements dramatiques, comme l'incendie du Port Edouard-Herriot (2-3 juin 1987) ou la catastrophe du Grand-Bornand, en Haute-Savoie (14 juillet 1987). Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • Didier Nicole
    Collection inconnue

    Didier Nicole

    Né en 1949, Didier Nicole a été le photographe de la BML de 1976 jusqu'à son départ à la retraite en 2015. Il a commencé à s'intéresser à la photo grâce à un camarade de lycée qui avait la chance d'avoir chez lui une chambre noire équipée d'un labo photo. Il a été tout de suite passionné par le côté technique et chimique du procédé, le travail en chambre noire, beaucoup plus que par le côté artistique. Son BTS photo en poche, il a décroché un emploi dans un studio-labo situé rue Jean de Tournes à Lyon, sur la Presqu'Ile. Informé d'un poste à pourvoir à la BML, Didier Nicole a présenté le concours d'imprimeur/photographe et intégré ainsi la BML en 1976. Jean-Louis Rocher, directeur de la BML, voulait la création d'un atelier photographique de prises de vues associé à un labo photo pour le microfilmage des documents anciens à des fins de conservation, sur le modèle du service photo de la BnF. Dans la toute jeune Bibliothèque de la Part-Dieu, ouverte en 1972, la place ne manquait pas. Responsable de cet atelier, la première mission de Didier Nicole était de réaliser des prises de vues des documents patrimoniaux, en argentique noir et blanc, à la demande du public. La seconde, l'imprimerie, concernait surtout la communication interne. Les documents étaient imprimés en local sur une machine type offset monochrome. La troisième enfin était le microfilmage des ouvrages anciens à des fins de conservation. A la fin des années 1980, l'atelier d'imprimerie, devenu obsolète, ferma. Au même moment, un photographe, Jean-Luc Bouchier, fut recruté pour le microfilmage. Didier Nicole se consacra alors aux prises de vues de documents rares et précieux pour les chercheurs et les éditeurs. Grâce à ses reportages, il apporta par ailleurs sa contribution aux supports de communication et constitua peu à peu les archives photographiques de la BML. En 1998, il couvrit toutes les étapes du déménagement des 500 000 documents de la bibliothèque jésuite des Fontaines de Gouvieux-Chantilly à Lyon. Partenaire incontournable de tous les projets des bibliothécaires du réseau, il a animé des visites de l'atelier photo pour le public et encadré des balades photographiques.
  • Pierre Pallud
    Collection inconnue

    Pierre Pallud

    Pierre Pallud (1941-2016), né à Chambéry, originaire de Haute-Savoie du côté paternel, et du comté de Bergame par le côté maternel, passionné par l'histoire de la Savoie, a réuni au cours des années une importante collection de cartes postales de la Savoie et de la Haute-Savoie. Psychologue-psychanalyste, membre de la société française de psychologie analytique/Institut CGJung France, il a exercé sa profession en différents établissements hospitaliers et dispensaire médico-psychologique, à Chambéry et à Grenoble, de 1968 à 2001. Il fut membre de la Société Dante Alighieri de Chambéry, de la Société savoisienne d'Histoire et d'Archéologie, et généalogiste amateur. Il a constitué une collection de plusieurs centaines de cartes postales, qu'il a parfaitement organisée et classée, et que sa famille a déposée en 2016 à la Bibliothèque, pour qu'elle y soit conservée et valorisée. Collections annexes : Guy Dürrenmatt (1926-2014). Pierre Rondeau. Cartes postales du dépôt légal. Vos cartes postales.
  • Louis Poulin
    Collection inconnue

    Louis Poulin

    Le 22 février 1996, à l'occasion d'enchères publiques à l'hôtel des ventes des Brotteaux, la Bibliothèque de Lyon enrichissait ses collections d'un important fonds de photographies illustrant vingt-cinq ans de spectacles au Grand-Théâtre. Un ensemble unique de documents dont on ne connait pas d'équivalent.Né le 7 décembre 1890 à Lyon, Louis Poulin est ingénieur diplômé des arts et manufactures de l'Ecole Centrale lorsqu'il prend la direction de la succursale lyonnaise de la société Fenwick Frères & Compagnie. Sa position sociale comme ses goûts musicaux l'amènent à fréquenter dans l'entre-deux-guerres la scène lyrique lyonnaise où, pendant plusieurs décennies et certainement en accord avec les directions successives, il va fixer sur la pellicule les principales représentations du Grand-Théâtre. Commencé lors de la saison de 1933-1934, ce travail ne s'achève qu'en 1959. Louis Poulin rassemble ainsi plusieurs milliers de clichés - d'une qualité souvent inégale -, tant sur support papier que sous la forme de négatifs ou de diapositives. Peu de renseignements sont cependant parvenus jusqu'à nous sur les véritables motivations de cet industriel-mélomane, fou d'opéra et amateur de photographie qui s'est peu à peu constitué une documentation personnelle de tout premier ordre.Quand Louis Poulin meurt le 28 avril 1966 à Maxilly-sur-Léman (Haute-Savoie), sa veuve conserve le précieux héritage. La collection passe ensuite entre les mains d'un neveu, Michel Montbarbon, libraire à Toulouse, qui se décide à vendre l'ensemble en 1996. Aujourd'hui conservée à la Bibliothèque municipale de Lyon, on pourra y reconnaitre avec émotion la cantatrice Ninon Vallin chantant Carmen, le ténor Georges Thill ou le chef d'orchestre André Cluytens. Mais bien plus encore, ce fonds constitue une source unique de documents sur les mises en scènes et les décors de l'époque : des toiles peintes, reprises d'une saison sur l'autre - dont certaines dataient, dit-on, de la fin du XIXe siècle -, avec ses danseuses dodues évoluant dans des costumes pittoresques que l'on n'oserait plus montrer de nos jours. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • Alfred Reverdy
    Collection inconnue

    Alfred Reverdy

    Cette collection de plus d'un millier de vues stéréoscopiques a été réalisée par Alfred Reverdy, photographe amateur. Passionné de mécanique, Alfred Reverdy a d'abord été architecte, réparateur d'automobiles, puis ingénieur et industriel. Suite à sa rencontre avec Louis Juhel, au début des années 1920, il fonde la société "Juhel et Reverdy" (marque JR), spécialisée dans la fabrication de postes T.S.F. Louis Juhel sera d'ailleurs un membre actif du Radio-Club de France, dont Alfred Reverdy fait également partie, et du S.P.I.R.E. (Syndicat Professionnel des Industries Radioélectriques). Les ateliers de la société se situent dans la maison d'Alfred Reverdy, 161, route nationale à Bron. Il y vit avec Annette dite Julie, sa belle-mère, Fernand, son demi-frère et Marie-Louise, sa fille. Il a également un fils Armand, qui deviendra monteur pour la radio.Une majorité des vues, soigneusement légendées par Alfred Reverdy, date des années 1920-1930. Elles ont été prises lors de promenades, plus particulièrement dans l'Ain, l'Isère et la région lyonnaise, avec quelques voyages en Auvergne et dans l'est de la France. La famille se déplaçait en Delage, luxueuse automobile, représentée à plusieurs reprises, dont le modèle semble être une DE ou DI. D'autres reportages portent sur la vie familiale : noces, rencontres amicales, intérieurs de la maison et jardin en différentes saisons. Les vues stéréoscopiques, ancêtres des diapositives, étaient très en vogue dans les années 1930. Les plaques s'achetaient prêtes à l'emploi. Les prises de vues étaient réalisées avec des appareils à deux chambres, donc deux objectifs, permettant de réaliser un couple de photographies légèrement décalées. On pouvait les visionner soit à l'aide de stéréoscope, soit grâce à un appareil de projection et profiter ainsi de l'effet de relief. A l'origine, les vues étaient en noir et blanc. Après le processus chimique habituel de traitement des plaques au gélatino-bromure d'argent - révélateur, lavage, fixateur, lavage - celles-ci étaient trempées dans un bain de virage, puis lavées et séchées. Le virage sur les plaques de projection protégeait la gélatine de la chaleur de la source lumineuse. Les tonalités - sépia, bleu de Prusse, rouge sanguine, brun rouge sépia, noir violacé - variaient en fonction de l'émulsion des plaques, de l'exposition, de la composition du révélateur, du temps de révélation et de la température du bain. D. Cizeron
  • Pierre Rondeau
    Collection inconnue

    Pierre Rondeau

    La collection Pierre Rondeau constituée de plus de 1700 cartes postales datant des années 1900 à 1970 (dont une majorité des années 1920-1930) suit le fleuve Rhône depuis sa source en Suisse dans les glaciers au Col de la Furka jusqu'au delta de Camargue lorsque le fleuve se jette en mer Méditerranée à Port-Saint-Louis-du-Rhône , dernière ville traversée par le Rhône. Cette collection permet de suivre sur 812 km les pérégrinations du Rhône en Suisse (290 km) et en France (522 km). C'est une véritable invitation au voyage : en Suisse, depuis sa source dans le glacier du Rhône à l'extrémité orientale du Valais, dans le massif des Alpes uranaises (alt. 2209 m.), jusqu'à ce que le Rhône se jette dans le lac Léman puis en sorte à Genève. Il entre ensuite en France où il traverse les régions françaises d'Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Occitanie. C'est le plus puissant des fleuves français, car son bassin hydrographique est constitué par des montagnes abondamment arrosées. Le Rhône traverse ou longe onze départements français : l'Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l'Isère, le Rhône, la Drôme, la Loire, l'Ardèche, le Gard, le Vaucluse et enfin les Bouches-du-Rhône. La collection Pierre Rondeau met en lumière non seulement les richesses naturelles et environnementales du fleuve avec des paysages très variés mais dévoile également l'histoire des hommes qui vivaient le long de ses berges. Ce voyage de 1900 aux environs de 1970 permet de parcourir la longue histoire des relations entre les hommes et leur fleuve, que ce soit en matière d'aménagement, de transport ou de loisirs. Ainsi, c'est à de multiple voyage dans le temps et dans l'espace que nous invite Pierre Rondeau. Il est à regretter que nous ne disposions plus aujourd'hui d'information sur ce collectionneur, si ce n'est que sa collection fut achetée en 2007 par la Maison du Fleuve Rhône. Collection Pierre Rondeau. Fonds de la Maison du fleuve Rhône (Givors). Don de l'association Promofluvia (2015). Collections annexes : Guy Dürrenmatt (1926-2014). Pierre Pallud (1941-2016). Cartes postales du dépôt légal. Vos cartes postales.
  • Jules Sylvestre
    Collection inconnue

    Jules Sylvestre

    Le Fonds Sylvestre conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon illustre le patrimoine lyonnais depuis les années 1840 jusqu'au début des années 1960. On y distingue plusieurs ensembles. Tout d'abord des contretypes du Lyon ancien réalisés à partir d'originaux aujourd'hui perdus ou inaccessibles concernant la seconde moitié du XIXe siècle, notamment les inondations de 1856 et les travaux d'urbanisme réalisés à Lyon au Second Empire sous l'impulsion du préfet Claude Marius Vaïsse (1799-1864).En second lieu, on retrouvera dans ce fonds d'innombrables reportages réalisés pour la municipalité, pour des entreprises de la région lyonnaise ou pour des particuliers : ensemble de photographies sur les grands travaux d'urbanisme de l'Entre-deux-Guerres exécutés par l'architecte Tony Garnier, reportage sur l'Ecole municipale d'agriculture de Cibeins (Ain), clichés disparates - mais nombreux - sur les industries locales telles que les soieries F. Ducharne, les ateliers de constructions électriques de Delle ou l'usine du Matériel électrique Schneider-Westinghouse...Spécialisé dans la photographie industrielle, Jules Sylvestre décède le 21 janvier 1936, sans avoir cédé son affaire quelques années auparavant à Blanche Savoye (1874-1961), puis à Jeanne Fontanel (1900-1991), qui en continuèrent l'exploitation, sous la même raison sociale et avec le même personnel, jusqu'au début des années 1960. De cette dernière époque datent encore quelques reportages d'importance.Le fonds de la maison Jules Sylvestre renferme quelques 4700 photographies dont 3900 négatifs sur plaque de verre. Acquis sur le marché lyonnais entre 1976 et 1984 auprès du collectionneur Guy Borgé (1925-2013), ces vues illustrent donc plus d'un siècle de vie lyonnaise. Sous de nombreux aspects, en dehors de leur caractère anecdotique, esthétique ou de leur charme "retro", elles intéresseront les historiens et, au delà, toute personne étudiant l'histoire sociale, l'architecture ou l'urbanisme de notre cité. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • Gairal de Sérézin
    Collection inconnue

    Gairal de Sérézin

    D'après la tradition, la famille Gairal de Sérézin dont Rivoire de la Batie dresse une généalogie succincte dans son Armorial du Dauphiné serait venue d'Espagne se fixer en Dauphiné au cours du XVIIe siècle. Elle forme alors l'une des branches d'une famille Gairal de la Sierra qui appartient à la noblesse espagnole, mais dont elle s'est séparée vers le milieu du XVIIe siècle. André Gairal, négociant et bourgeois de Lyon, a acquis en 1742 la terre de Rives au prix de 3622 livres et 10 fols. La noblesse de cette famille, aux armes "d'argent au chevron de gueules accompagné en deux trèfles de sinople et en pointe d'un coeur", est reconnue et confirmée par lettres patentes du 4 février 1777, enregistrées au parlement de Metz où son fils, Jean-André Gairal, seigneur de Sérézin, est conseiller. A la fin du XIXe siècle, les Gairal de Sérezin sont actifs dans la région lyonnaise. Le 10 octobre 1868, André Gairal de Sérézin (1843-1920), avocat à Paris, épouse à Solaize Marie Donat (1848-1925). Vers 1871, le couple s'installe à Lyon, ville où André Gairal enseigne bientôt le droit international à la faculté catholique. De cette union naissent quatre enfants : Francois (1870-1912), avocat à la Cour d'appel de Lyon et maître de conférence à la faculté catholique de Droit ; Eugène (1873-1955), docteur en droit ; Joseph (1876-1943), associé d'agent de Change, et enfin Alfred (1880-1951). Ce dernier, père de la Compagnie de Jésus, se fait également connaître grâce à la radiesthésie ou "science du pendule", sujet sur lequel il laisse plusieurs études. En 2015, les descendants des Gairal de Sérézin font don à la Bibliothèque municipale de Lyon d'un ensemble d'environ 3000 plaques de verre et plusieurs centaines de tirages concernant l'histoire de cette ancienne famille. Réalisés entre 1895 et 1910 par François Gairal de Sérézin, ces documents abordent divers sujets d'où se détachent cependant trois grands ensembles : les relations amicales et familiales des Gairal de Sérézin, une importante série de paysages réalisés lors de voyages en France ou à l'étranger, et enfin un dernier ensemble consacré aux oeuvres et activités de son frère Eugène qui délaissa la carrière d'avocat pour celle moins lucrative de sculpteur-médailleur. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • Lucien Thimonier
    Collection inconnue

    Lucien Thimonier

    Né à L'Arbresle le 6 novembre 1898, Lucien Thimonier entame dans l'après guerre une carrière à la Mutualité agricole du Sud-Est qui occupe alors un luxueux immeuble en plein centre de Lyon, au 11 place Bellecour. Grand sportif, il est l'un des premiers à participer au balisage des deux sentiers de grande randonnée : le GR7 sur le parcours du Ballon d'Alsace à Andorre-la-Vieille et le sentier 76 (GR76), reliant Arcenant en Côte-d'Or à Affoux dans le Rhône. Délégué au Comité national des sentiers de grande randonnée (CNSGR), puis à la Fédération française de randonnée pédestre (FFRP), il contribue à la création du Comité départemental de la randonnée pédestre du Rhône dont il assure la présidence jusqu'en 1985. Vétéran des Clubs alpins français et italiens, il participe ainsi à vingt-cinq camps franco-italiens. Infatigable globe-trotter, Lucien Thimonier est un photographe amateur passionné, prenant des photographies de Lyon pendant ses heures de repas à la Mutualité, mais aussi de la campagne environnante lors de visite chez les agriculteurs, ou bien encore au cours de ses innombrables randonnées en montagne ou de ses voyages à l'étranger, notamment en Chine (1986). Comme de tous ses voyages ou excursions, il ramène une multitude de clichés qu'il développe lui-même dans son laboratoire. Sa passion pour le cyclisme et la montagne l'amène à effectuer une trentaine de sommets de 2000 à 4000 mètres dans les Alpes puis à présider l'association des Amis de la montagne à partir de 1956, entraînant jeunes et moins jeunes sur les sentiers de grande randonnée jusqu'aux Dolomites avec le concours du Club alpin italien de Milan. Lucien Thimonier a enfin apporté une aide à sa commune d'origine à laquelle il reste très attaché. Ancien président et membre fondateur de l'Office municipal des Sports de L'Arbresle (1967-1971), il reçoit, à l'âge de 90 ans, la médaille d'argent de la Jeunesse et des Sports ainsi que la médaille de sa cité. Il est aussi l'un des membres fondateurs de l'association des Amis du Vieil Arbresle. Lucien Thimonier décède le 3 juin 1990. L'une des salles de la commune porte aujourd'hui son nom. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • Marcelle Vallet
    Collection inconnue

    Marcelle Vallet

    Rare femme reporter-photographe en activité à Lyon dans les années 1950, Marcelle Vallet arrive dans le métier "un peu par hasard". De bals en noces, de fêtes en banquets, de foires en marchés couverts, elle aura parcouru la région lyonnaise pendant près de vingt ans...Marcelle Vallet n'est encore qu'une jeune institutrice lorsqu'elle épouse un étudiant en médecine passionné par la photographie. De cette union naissent les premiers succès commerciaux qui décident le couple à se lancer dans le reportage photographique et à ouvrir un magasin cours Vitton, à Lyon.Forcée par les circonstances, la "marchande d'épreuves" en vient à la prise de vue. Armée d'un petit appareil, elle est l'une des premières à adopter l'Electron, un nouveau flash électronique qui va contribuer au démarrage de sa carrière. Bien vite, reconnue pour ses portraits, elle s'invite sur les plateaux de la populaire émission radiophonique de Maurice Montans, "Merci d'être venu", où elle croise des invités prestigieux, "descendus" souvent de la capitale.En 1953, Marcelle Vallet profite de la naissance de la revue culturelle Résonances lancée par Régis Neyret. Elle fixe ainsi sur la pellicule les "Rencontres de Résonances", fameux dîners organisés au restaurant Morateur. Un endroit à la mode et au charme très lyonnais où l'on convie les personnalités de passage et les célébrités locales. De ces réunions amicales organisées sur le principe des cafés littéraires, elle capte maints clichés du tout Lyon de l'époque.Parallèlement à ce travail de commande, elle développe enfin une oeuvre plus personnelle. Avec tendresse et humour, elle aborde les thèmes qui lui sont chers : la misère humaine avec son contingent d'anonymes et de marginaux, les puces de la place Rivière, les gens du voyage et du cirque, l'enfance buissonnière... Retirée dans la Drôme, Marcelle Vallet décède le 12 février 2000. Quelques années auparavant, elle avait déposé une grande partie de ses clichés à la Bibliothèque afin qu'ils ne se dispersent pas aux quatre vents. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • Georges Vermard
    Collection inconnue

    Georges Vermard

    Depuis son installation sur le site de la Part-Dieu en 1972, la Bibliothèque municipale de Lyon a peu à peu constitué des fonds photographiques de première importance. Parmi ces collections, le fonds Georges Vermard, acquis en septembre 1990, comprend environ 14.600 négatifs.Premier photographe de la presse quotidienne lyonnaise à intégrer les collections de la Bibliothèque, Georges Vermard a longtemps travaillé pour le grand quotidien d'information L'Echo-Liberté, rival du Progrès en terres lyonnaises, et collabore à divers titres de presse au nombre desquels figure la luxueuse revue Reflets de la vie lyonnaise et du Sud-Est. Il laisse un regard aiguisé, souvent humoristique, sur l'actualité régionale des années 1950-1970.Parmi ces reportages se détachent ceux des grands mouvements sociaux de la fin des années 1960 - des grèves de la Rhodiacéta de mars 1967 aux manifestations de mai-juin 1968 -, comme des grands évènements, parfois dramatiques, ayant affectés la région Rhône-Alpes telle que la catastrophe industrielle de la raffinerie de Feyzin (4 janvier 1966) qui, par son ampleur, va durablement marquer la société.Photographe de presse, Georges Vermard se fait le témoin direct de l'actualité en région. Il saisit ainsi sur la pellicule le passage de diverses personnalités de renom dans la cité lyonnaise, du général de Gaulle (1958) au président Georges Pompidou (1968), du pasteur Martin Luther King (1966) au professeur Christiaan Barnard (1969), sans oublier Jacques Soustelle à l'occasion de son retour d'exil (1968).Ce sont enfin des milliers de clichés concernant les grands travaux d'urbanisme entrepris sur l'agglomération lyonnaise dans l'après guerre, notamment à Lyon sous les mandatures de Louis Pradel, période au cours de laquelle la transformation du quartier de la Duchère, l'aménagement de La Part-Dieu ou la construction du campus universitaire de La Doua redessinent en profondeur une ville que nous connaissons encore aujourd'hui. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
  • Josette Vial
    Collection inconnue

    Josette Vial

    Après une enfance vécue rue du Premier-Film où son père est salarié des usines Lumière, Josette Vial est très tôt formée à la photographie au sein des structures éducatives du quartier de Montplaisir. Militante et engagée, elle suit de près la mouvance de mai 1968 en occupant l'entreprise Delle-Alsthom à Villeurbanne, avant d'entreprendre un périple d'une année qui la conduit de Lyon à Chittagong (Bangladesh). De retour à Lyon, elle se rapproche de "Travail et Culture", association du monde ouvrier pour laquelle elle réalise plusieurs montages audiovisuels en collaboration avec les peintres Réné Münch et Georges Manillier. En 1972, Josette Vial devient photographe bénévole pour La Voix du Lyonnais, supplément local de L'Humanité Dimanche. Une expérience de courte durée, puisqu'elle est engagée dès l'année suivante comme photographe-reporter à la mairie communiste de Vaulx-en-Velin (1973-1976), puis à celle de Vénissieux en 1977, ville où elle réalise l'essentiel de sa carrière jusqu'à sa retraite en 2010. Durant toutes ces années, Josette Vial fréquente les milieux artistiques et littéraires qui l'amènent à collaborer à plusieurs reprises avec les peintres et les poètes régionaux tels que Georges Manillier ou Alain Wexler. Aussi, elle participe à de nombreuses expositions collectives en région lyonnaise - expositions de la jeune photographie lyonnaise au centre commercial de la Part-Dieu, salons des artistes de Lyon et du Sud-Est, etc. - où son travail est remarqué par la critique lyonnaise, Jean-Jacques Lerrant et René Deroudille en tête. A l'heure de la retraite, Josette Vial poursuit un travail plus personnel sur des thèmes qui lui sont chers. Observatrice attentive de son époque, elle parcourt les vernissages, témoigne par l'image des mouvements sociaux de ce début de XXIe siècle et suit, quelques fois avec humour, les contraintes imposées par la crise sanitaire de 2020. En 2022, Josette Vial fait don à la Bibliothèque de la quasi-totalité des archives photographiques encore en sa possession pour la période 1974-2010. Un fonds estimé à quelques 20.000 négatifs auxquels s'ajoutent 3000 photographies numériques. Ph. Rassaert - BM de Lyon.
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