[Espace lyonnais d'art contemporain (Elac). Exposition...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0758 FIGRPT0237 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
description Au premier plan, "Sandali e pettine", de Piero Gilardi. Adresse de prise de vue : "Verso de l'Arte Povera", à l'Elac, Centre d'échanges de Perrache, Lyon 2e.
historique Né à Turin dans les fumées industrielles de la plaine du Pô, l'Arte Povera, bien plus que les pizzerias, marque de son empreinte la présence italienne dans notre région. Ignoré de la décennie précédente qui lui préfère l'art américain, il déferle dans les années quatre-vingt. En rangs serrés. On ne compte plus les expositions monographiques et successives de Paolini, AIighiero e Boetti ou Fabro au Nouveau Musée. Pistoletto est à Grenoble. Penone suit. Anselmo, Merz, Zorio sont acquis par le Frac et Saint-Pierre Contemporain. Chambéry montre l'Arte Povera dans les collections publiques... Et combien de nos jeunes sculpteurs du crû bricolent alors trois bouts de bois et un brin de ficelle en pensant faire oeuvre éternelle. On découvre non plus sous l'angle politique, qui était primitivement le sien, mais sous l'angle poétique, un langage nouveau qui loin du logique et du fonctionnel, privilégie la rupture, provoque la rencontre inattendue des matériaux, consomme le mariage insolite des textures. Ceux du naturel et du fabriqué, du raffiné et du grossier, de l'élémentaire et du sophistiqué, derrière lesquels éclate, finalement, la connivence. Bref, à force d'arpenter les voies anciennes et nouvelles de l'Arte Povera, on croyait tout en connaître. Source : "Italie, années soixante" / Nelly Colin in Lyon Figaro, 3 juillet 1989, p.38.
note bibliographique Photographie reproduite in Lyon Figaro, 3 juillet 1989, p.38.

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