[Francisque Collomb et les marionnettes de Guignol et...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTP1172A 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : La Maison de Lyon (Maison de l'Office de tourisme), place Bellecour, Lyon 2e.
historique On était un peu à l'étroit, le 11 janvier 1988, à la Maison de Lyon pour la traditionnelle réception du nouvel an offert au tout-Lyon par Francisque ColIomb et Christian Gelpi, président du comité des fêtes de la ville. Manifestation toute de sympathie et de congratulations à laquelle Guignol et Gnafron devaient, par les voix de Jean-Guy Mourguet et de son nouveau "complice" Robert Moreau, apporter une note d'humour dont chacun se régalait à l'avance... Hélas ! Fut-ce la faute du retard du sénateur-maire retenu à la Courly un peu plus longtemps que prévu ? Fut-ce celle de l'émotion de s'adresser à un aussi beau parterre ? Toujours est-il que la prestation de nos deux célèbres marionnettes manqua beaucoup de cet humour pétillant qu'on leur connaît et, qu'elles nous pardonnent, frisa même, bien mieux qu'avec un "Babyliss", le mauvais goût. Certes, il y eut bien quelques jolies formules, s'agissant de notre maire qui va tellement bien qu'il part pour la Chine, de Simone André dont les cheveux bandés en geisha feront un malheur à Canton ou d'André Mure qui ne sera qu'un petit... Mure devant la grande muraille, mais tout cela, dommage, ne vola pas bien haut et fit un peu regret. C'est égal, l'objectif de cette rencontre fut tout de même atteint. Il était de faire se rassembler tous ceux qui croient, sincèrement, en la dimension internationale de Lyon. Christian Gelpi, avec l'excuse d'une fatigue provoquée par la préparation de ce fameux voyage en Chine, sut dire, avec maladresse mais bien, les espoirs qu'il nourrit dans ce sens. Quant à Francisque Collomb, dont le dernier bilan de santé lui accorde, dit-il, 20 sur 20, il sut, avec cette malice mâtoise qu'on lui connaît, en tirer argument pour éliminer en deux phrases ceux qui construisaient déjà leur carrière sur ses cendres et répondre, via les projets pour la ville, en 1987, dont un magnifique boulodrome couvert à la Croix-Rousse, à ceux, ou plutôt à celui - comprenne qui pourra -, qui le "chinent" sur les capacités de Lyon à devenir une grande métropole sans Crazy Horse et sans éros-center... Source : "Guignol et Gnafron ont présenté les voeux" / G.G.-M. in Le Progrès de Lyon, 12 janvier 1988.
note bibliographique "88, une année perturbée" / G.S. in Lyon Matin, 12 janvier 1988.

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