[Magasin "Verre et rouge" (Xavier Pivard, gérant)]

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[Magasin "Verre et rouge" (Xavier Pivard, gérant)]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0254 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : "Verre et rouge", 60, rue Auguste-Comte, Lyon 2e.
historique Ces verres servent autant à la décoration qu'à l'utilisation au quotidien ou pour les grandes occasions. Assis derrière sa machine placée, comme au Moyen-Age, dans la vitrine de son magasin, le très raffiné Xavier Pivard grave des verres, toutes sortes de verres. Les impitoyables, aux formes étudiées spécialement pour la dégustation des vins et le développement de leurs arômes, ou les trinquettes, des verres sans pied pour obliger le buveur à boire cul sec. "J'ai fait les Beaux-Arts à Paris. Puis, j'ai travaillé comme assistant d'un souffleur de verre en Italie. Après, je suis revenu à Paris pour travailler dans une maison de décoration. On vendait beaucoup de verre. Je me suis rendu compte que c'était un bon produit que les gens remplaçait souvent". En 1984, Xavier Pivard s'installe à Lyon et ouvre son magasin "Verre et rouge", rue Auguste-Comte. Intérieur rouge et bleu, sur fond de Mozart, comme les vêtements de l'hôte des lieux. Le graveur travaille à l'aide d'un pantographe et d'une fraise au diamant. La main droite dirige la machine sur les traits creusés du modèle. Le mouvement est répercuté sur le verre. La main gauche, côté fraise, donne une pression plus au moins forte afin de graver au plus précis. "Je travaille à l'ouïe. Suivant le son du verre, je sais s'il faut appuyer ou non pour avoir la bonne profondeur. Il faut être minutieux, patient, calme, adroit. Il faut compter six mois d'apprentissage pour maîtriser la machine et la gravure. C'est un métier que l'on apprend sur le tas. A Lyon, il ne reste plus que trois ou quatre graveurs traditionnels". Un jet d'eau est dirigé sur la pointe de la fraise. Toutes les formes sont possibles. "C'est sans limite". Classique ou originale. Source : "Eclats de verre" / David Chapelle in Lyon Figaro, 9 janvier 1991, p.36.
note bibliographique "Portrait : Xavier Pivard" in Le Progrès de Lyon, 28 juillet 1994.

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