[Exposition Marc Borjon à l'Ecole des Beaux-Arts de Valence]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0236A 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : Marc Borjon, à l'Ecole des beaux-arts, 127, avenue Victor-Hugo, 26000 Valence.
historique Après un temps de purgatoire. la gravure est de retour. Sortie de son d'amateurs, de galeries spécialisées et de salons. Débarrassée du préjugé artisanal et des magouilles un peu douteuses qui l'ont entachée dans les années cinquante. La différence longtemps marquée entre le technicien fidèle jusqu'à la soumission aux règles et aux traditions, et l'artiste qui, de temps à autre, tel Matisse, pour illustrer un grand texte, s'essaye à la litho ou au bois, s'est estompée. La gravure n'est plus un art mineur. Outre des raisons de marché, le renouveau de la gravure, très net depuis 1980, et la résurrection du peintre-graveur, suivent et vont de pair avec le retour à la peinture et aux figurations. On redécouvre la main et le métier. Exutoire privilégié aux recherches et aux curiosités de certains peintres qui se plaisent à mélanger les techniques, elle s'affirme l'expression principale de créateurs de qualité. A Lyon, Bruno Yvonnet, Christine Crozat, qui ont montré en 1987 leurs dernières pièces au musée Saint Pierre Contemporain, Brigitte Savy, à la galerie Verrière, ou l'atelier Alma, qui propose régulièrement des exposition ainsi que des éditions. A Saint-Etienne, Philippe Favier, Christos Kalfas, Jean-Marc Scanreigh dont la classe de gravure de l'Ecole des Beaux Arts de la ville, a fait proliférer les épigones... Les exemples régionaux sont nombreux, jusqu'à Valence qui propose deux bonnes expositions. La première, à l'Ecole des Beaux Arts accueille le grenoblois Marc Borjon. La seconde à la médiathèque réunit les cuivres rehaussés de Kalfas. Artiste peu prolixe et d'un art réservé, Marc Borjon a déjà derrière lui un bout de carrière. Prix de Rome en 80 ce qui lui vaut d'être pensionnaire à la Villa Médicis, prix Lacourrière en 82, lauréat de la Biennale de Mulhouse quatre ans plus tard. Il s'attache à un type minimal de composition abstraite en noir et blanc pour mieux piéger l'espace et apprivoiser le temps. Source : "Rigueur et sourires" / Nelly Colin in Lyon Figaro, 21 novembre 1987, p.62.
note bibliographique Photographie reproduite in Lyon Figaro, 21 novembre 1987, p.62.

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