[Mobilisation de soutien aux sinistrés d'Arménie]

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[Mobilisation de soutien aux sinistrés d'Arménie]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0189 10
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
description Inscription(s) sur l'image : "SOS Arménie". Adresse de prise de vue : Maison de la culture arménienne, 15, rue du 24 avril 1915, 69150 Décines.
historique Les sacs poubelles plein les mains, des cartons sur les bras, ils poussent la porte avec les pieds. Dans la rue, les voitures s'alignent, coffres et portières ouverts. Le temps de décharger les colis, de les entasser sur le trottoir avant de garer la voiture trois cents mètres plus loin pour laisser la place aux autres. Partout, à Lyon, Décines, Villeurbanne, Vienne, Pont-de-Chéruy, Saint-Maurice ou Grenoble, c'était le même spectacle suite au séisme survenu en Arménie (7 décembre 1988) : celui d'une file continuelle de voitures, d'estafettes, de camions ou de 4X4 venus décharger dans les centres de collecte. Celui de montagnes de paquets entreposés dans les salles ou les églises, de vêtements étalés sur les tables où de chaussures entassées dans les coins. Le spectacle d'une communauté "en état de choc" avec, parfois, des visages en pleurs. Ils sont venus, ils sont tous là : les Krikorian, Gazarian, Papazian, Minassian et autres Boyadjian. Tous, les uns après les autres, sont venus apporter leur contribution à ce "grand geste de solidarité" qui unit toute la communauté arménienne de Lyon et de sa région. Les uns en apportant des vêtements, les autres des couvertures, certains des vivres ou encore des dons en espèce. Des industriels et des chefs d'entreprise, comme Fanellia à Vaulx-en-Velin ou les grossistes du "sentier" de Lyon, se sont également manifestés en offrant des milliers de pulls et de vêtements neufs. Et, dans les centres de collecte, dans les trois églises arméniennes de Lyon ou encore dans le centre culturel arménien de Décines, l'effervescence a régné pour tenter de mettre bon ordre dans ces arrivages incessants. Source : "Une communauté en état de choc" / Carole Chatelain in Lyon Figaro, 10 décembre 1988, p.3-4.

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