[Les lions de mer du Cirque de Moscou sur glace]

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0153 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
historique S'il fallait n'en voir qu'un, ce serait celui-là : le Cirque de Moscou sur glace qui ne s'est pas produit à Lyon depuis dix ans. C'était au Hall 29 de l'ancien palais de la Foire et la prestation d'alors fait encore référence dans le domaine du cirque comme de la revue de glace. Si la troupe soviétique bénéficiait de plus de liberté pour tourner, Holiday on lce et ses champions, Disney et ses Mickeys sur patins auraient comme du souci à se faire : question atmosphère et prouesses, le Cirque de Moscou sur glace est en tête. Il arrive à Lyon, et avec lui une infrastructure aussi coûteuse qu'impressionnante. Les contraintes de la glace mariées à celles du cirque exigent des aménagements du sol au plafond pour lesquels s'active depuis plus d'une semaine une équipe technique plus importante encore que celle des artistes. Au total, c'est une centaine de personnes qui défend le label Cirque de Moscou. Rien à voir donc avec l'ersatz du même nom qui s'est promené en France dernièrement, profitant du vide juridique soviétique sur la protection des appellations artistiques. Le Cirque de Moscou, le vrai, a, lui, un siècle d'histoire, Révolution russe comprise. Le Cirque de Moscou sur glace, son petit frère légitime, a vingt-quatre ans d'existence et rassemble ses grands numéros dès que se profile une sortie hors frontières. Jouant d'un équilibre subtil entre artistes de cirque qui se sont adaptés à la glace et lauréats du patin convertis à la piste, le spectacle connaît deux temps forts : les numéros de domptage. Et pas n'importe lesquels. A cirque de glace, animaux de banquise. Les classiques otaries sont ici lions de mer et la différence est de poids, jusqu'à 600 kilos pour le mâle de ce quatuor qui ne lésine pas sur le cabotinage. Quant au numéro des ours blancs, il est unique au monde. Patins aux pieds (il paraît qu'ils ont commencé par le ski pour ce faire), les plantigrades omnivores ont l'évolution gracieuse. Source : "Le cirque de l'hiver" / S.B. in Lyon Figaro, 7 février 1991, p.33.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP03384.

Retour