[Le Jardin ferrovière de Chatte (Isère)]

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[Le Jardin ferrovière de Chatte (Isère)]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRP00005 018
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
description Au premier plan, Christian Abric. Adresse de prise de vue : Le Jardin Ferroviaire, 2, route de Lyon, 38160 Chatte.
historique Trente mille heures de travail, dix kilomètres de câbles, neuf cents tonnes de matériel, trente locomotives et plus de deux cents wagons... Le rêve d'enfant de Christian Abric s'élance sur mille trois cents mètres carrés de potager reconverti en jardin paysager. Grâce à cet ancien employé de banque, le train siffle encore à Chatte. Avant guerre, la ville représente l'un des arrêts réglementaires du tramway qui emmène les voyageurs de Saint-Marcellin à Lyon en un peu plus de deux jours... Là, Christian réalise en 1988 l'un des plus grands réseaux ferroviaires miniatures d'Europe, "frustré" de n'avoir jamais possédé un seul train électrique jusqu'à l'âge de quarante-deux ans. Tel un dieu dans cet univers paradisiaque, le chef de gare improvisé voit grand. Au départ, son choix se porte sur la collection complète de trains miniatures BHV. Dans un deuxième temps, il invite artisans et artistes de la région à confectionner un décor proche de la perfection. Il le veut à dimension "humaine" afin que tout un chacun puisse avoir une vision des plus larges sur ce monde fait de si "petites choses". Le dernier jour, le créateur décide de rentabiliser son affaire par la publicité en inventant boutiques et usines miniatures à l'image de celles de la région. Source : "Les rails du désir" / Lucie Bourmaud in Lyon Figaro, 6 mai 1989, p.36.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 74 négatifs.
note bibliographique Le Jardin ferroviaire. [En ligne] : https://www.jardin-ferroviaire.com (consulté le 05-11-2014).

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