[Port pétrolier de Givors]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT2916 12
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
historique En cinq ans, PPG SA (Port pétrolier de Givors) a décuplé son chiffre d'affaires qui s'est établi à 97 millions de francs en 1991. Un résultat obtenu grâce à une diversification de l'activité et à la flexibilité d'un outil adapté à la demande des industriels. Presque condamné en 1985 après une décennie de crise, le port pétrolier de Givors affiche en 1992 une nouvelle santé : son chiffre d'affaires a été décuplé en cinq ans, - il s'est établi à 97 millions de francs en 1991 avec un résultat après impôts de 7 millions de francs - grâce à la mise en oeuvre d'une nouvelle politique de développement. Dirigée par Georges Pacaut depuis 1986, PPG SA a en effet fortement diversifié son activité ces dernières années. Longtemps spécialisée dans le stockage de produits pétroliers, PPG SA limite cette activité aux seuls produits lourds : c'est-à-dire fuel et bitumes lourds, non transportables par pipe-line, mais qui utilisent au contraire la voie d'eau ou le rail. "Nous n'étions plus concurrentiels pour l'essence, le gas oil, le fuel domestique. Partant de ce constat, nous avons choisi d'utiliser les capacités de stockage pour d'autres produits : des produits spéciaux (intermédiaires pour l'industrie) et produits chimiques", explique Georges Pacaut. En outre, la société a commencé à développer des activités plus spécialisées, comme la fabrication d'additifs. PPG SA s'est donc équipée de laboratoires de contrôle. En même temps, pour satisfaire sa clientèle (essentiellement des entreprises des secteurs pétrolier et chimique), ont été installées des chaînes de conditionnement. En 1992, le port pétrolier de Givors est doté de trois chaînes d'embidonnage et de plusieurs chaînes d'enfûtage (six, dont trois mobiles, c'est-à-dire utilisables au pied des réservoirs). Sont fabriqués ainsi, depuis trois ans, sur le site du port pétrolier de Givors, les additifs utilisés, notamment, dans le réseau des stations services d'Elf France (additif optane 98, additif diesel performance et additif fuel performance pour le fuel domestique). PPG SA travaille aussi, dans ce domaine, pour le compte d'autres clients. En parallèle, un nouveau métier a été développé : la production de bitumes spéciaux. Givors est l'usine d'Europe la plus importante pour la production de styrelf, un bitume vulcanisé qui reste souple dans sa phase de vieillissement. Appliqué depuis près de dix ans sur les routes, ce produit (fruit de l'exploitation d'un brevet EIf) a fait ses preuves dans le temps. Et également à l'exportation, où le port pétrolier de Givors réalise tout de même 15% de ses ventes totales (notamment en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne...). "Pour répondre à des besoins très divers, nous avons avons mis en place un outil très flexible. Ce savoir-faire diversifié, allié à la rapidité d'exécution qu'offre justement la flexibilité mise en place, nous permet de répondre aux demandes que de grandes entreprises ne peuvent plus servir". Pour cela, il est vrai que le port pétrolier de Givors, qui emploie seulement 22 salariés à ce jour, a consacré à la remise en état du site un investissement - par autofinancement - de l'ordre de 50 millions de francs depuis 1986. Quant à l'avenir, il passe par d'importants projets d'extension. Source : "Le challenge réussi du port pétrolier de Givors" / François Lafuma in Lyon Figaro (cahier saumon), 30 mars 1992, p.16.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP05098.
note bibliographique "Passeport pour un contrat de bassin au sud de Lyon" / François Lafuma in Lyon Figaro (cahier saumon), 30 mars 1992, p.15. - "Une dynamique nouvelle pour le sud lyonnais" / François Lafuma in Lyon Figaro (cahier saumon), 30 mars 1992, p.16.

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