[René Crozier, ébéniste-modéliste à Craponne]

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[René Crozier, ébéniste-modéliste à Craponne]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT0247 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 17,5 x 12,5 cm (épr.)
historique Avant, je ne connaissais rien aux voitures. Maintenant, il n'y a plus que ça qui compte moi. Bugatti, Jaguar, Citroën, Peugeot, René Croizier a transformé son atelier d'ébéniste, à Craponne, en une véritable chaîne de fabrication de voitures anciennes. De la conception au montage, il réalise tout lui-même. Puis, au fil du temps, les jouets ont cédé leur place aux objets d'art, aux reproductions de voitures de collection plus précisément. "J'ai commencé il y a six ans exactement, se souvient l'artiste, depuis la passion des voitures ne m'a plus jamais quitté". De 7 à 21 heures, aidé uniquement par sa femme, René réduit au 1/16e et 1/10e des voitures sur plan, d'après des maquettes et parfois d'après la voiture grandeur nature. "Il arrive qu'un client gare sa voiture dans la cour et me demande de la reproduire dans tel ou tel bois". Mesures et coup d'oeil, l'art est dans les mains. Ses seuls outils sont ses dix doigts et son ciseau. Il faut quarante heures de travail pour un modèle au 1/10e et de quinze à vingt heures pour une pièce au 1/16e. "Ce ne sont pas que des fanas de voitures qui achètent mes modèles. Il y a beaucoup de passionnés d'artisanat et du travail du bois". Bois de rose, palissandre du Brésil, ébène Macassar, amarante du Brésil, de Guyane, de Colombie, zingana "Zebrano" du Cameroun, l'artisan utilise spécialement des bois précieux pour des voitures prestigieuses. Source : "De belles caisses en bois" / David Chapelle in Lyon Figaro, 4 octobre 1990, p.44.
note bibliographique Photographie reproduite in Lyon Figaro, 4 octobre 1990, p.44.

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