[Guy Issanjou, directeur de l'Ecole des beaux-arts de Lyon]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT0228C 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historique Il a débarqué à Lyon en janvier 1992, et il a toujours le même dynamisme. La même prolixité qui nous le ferait situer côté Sud alors qu'il nous vient de Grenoble. A quoi se dope Guy Issanjou ? A l'optimisme. A son arrivée, le nouveau directeur de l'Ecole des beaux-arts de Lyon a trouvé un établissement sans projet. Peuplé de gens ensemble depuis trop longtemps, avec tous les problèmes humains et les intrigues florentines que cela suppose. A l'en croire, en 1991, au 10 rue Neyret, c'était Beyrouth. On ne sortait pas dans les couloirs sans sa kalachnikov et son gilet pare-balles tant les relations entre les trois départements art, design et communication étaient acérées... Depuis, le calumet de la paix aurait quitté son placard et chacun oeuvrerait la mano en la mano. Premier constat, le décalage entre la réalité de l'art et l'enseignement. C'est peu dire que l'Ecole des beaux-arts de Lyon sommeillait. Son état, depuis on ne sait plus combien d'années, relevant carrément du coma dépassé. Professeurs confis dans leur modeste synécure, étudiants livrés à eux-mêmes, bâtiment grisouille. Image et identité du lieu inexistantes. Il n'y avait guère que le vote annuel du budget pour rappeler à la ville qu'elle avait une Ecole des beaux-arts. Source : "Portrait d'un directeur des beaux-arts en volontariste" / Nelly Gabriel in Lyon Figaro, 3 novembre 1992, p.22-23.
note bibliographique Photographie reproduite in Lyon Figaro, 3 novembre 1992, p.22.

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