[Jacques-Gabriel Tournier, inventeur des aciers gravés]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT0215 04
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historique Harmonie des formes, symphonie des couleurs qui giclent sur un support métallique, véritables caméléons modifiant leurs reflets en fonction de l'angle d'arrivée de la lumière, telle pourrait être la description générale des tableaux exposés dans l'atelier de Jacques-Gabriel Tournier. Depuis plus de vingt ans, cet artiste peintre, titulaire des six premiers prix dessins et peintures, d'un prix d'honneur du ministère de l'Education nationale, ainsi que de la médaille de la Ville de Lyon, se consacre à une forme d'art bien particulière : tous ses travaux sont réalisés à partir d'AG06, métal inoxydable dérivé de l'aluminium, sur lequel se mêlent gravure, ponçage et éclaboussures de laques colorées qui, après avoir été minutieusement appliquées, sont cuites au four à une température de 200 degrés. Etrange procédé dont Jacques-Gabriel Tournier revendique seul la paternité. En témoigne un brevet délivré à son nom par l'INPI (Institut national de protection des inventeurs), qui l'a de plus conduit à faire partie du conseil d'administration de la Société des inventeurs lyonnais. Etrange aussi s'avère le concours de circonstances à l'origine de cette idée. Après dix ans d'études aux Beaux-Arts de Lyon "pour le plaisir", l'artiste "frais émoulu" prend la succession de son oncle et devient peintre-artisan en carrosserie. C'est la révélation : "En découpant les voitures avec une meule, je me suis aperçu qu'on pouvait réaliser des dessins par ce procédé". Commence alors le difficile "chemin de croix" de l'artiste-peintre. Source : "Jacques-Gabriel Tournier, inventeur des aciers gravés" / Anne Glemarec in Lyon Figaro, 7 mai 1991, p.32.

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