[Musée diocésain d'art sacré de Mours-Saint-Eusèbe]

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[Musée diocésain d'art sacré de Mours-Saint-Eusèbe]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP00039 016
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historique En 1989, le musée diocésain d'art sacré de Mours-Saint-Eusèbe a choisi pour thème d'exposition "La piété familiale". En effet, diverses reliques témoignent de la préoccupation du culte dans l'univers intime des foyers populaires. A travers les siècles, ces objets sacrés, comme des calices ou encore des paperoles (des tableaux, sortes "d'orfèvreries" en papier, décorant reliques, images) avaient leurs raisons d'être. Des plus précieuses aux plus pauvres, ces pièces évoquent d'une part la dévotion chrétienne comme une présence concrète dans les familles et, d'autre part, les moments éprouvants de l'histoire de la religion, notamment sous la Révolution. La piété familiale avait une fonction bien particulière, selon le père de Scilleuls, le fondateur du musée. Par exemple, au XIXe siècle, ces reliques avaient pour mission d'éduquer les enfants religieusement comme peut l'illustrer cet hôtel du Sacré-Coeur miniaturisé, de façon artisanale. "Etant jeunes, on s'amusait à dire la messe, c'était un jeu qui permettait de répéter des gestes rituels. De nos jours, la fonction éducative religieuse de ces objets a complètement disparu." L'univers commercial qui n'épargne pourtant pas la clientèle juvénile ne juge apparemment pas rentable d'ouvrir un tel marché. Bien avisé celui qui trouverait dans un magasin, une "panoplie" de prêtre, ou même un goupillon en guise de cadeaux à son enfant ! Ces objets que l'on n'imaginait pas, forment pourtant une collection dévoilée cette année. Des calices en métal argenté au bénitier de chevet, ils sortent du commun car tous miniaturisés, à la taille de l'enfant. Source : "La maison de Dieu" / Catherine Guinard in Lyon Figaro, 17 mai 1989, p.40.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 144 négatifs.

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