Joux (Rhône). - Le château

Joux (Rhône). - Le château
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localisationBibliothèque municipale de Lyon / DLCP69170 003 00001
technique1 impression photomécanique (carte postale) : noir et blanc ; 9 x 14 cm
descriptionInscription(s) au recto : "Etienne edit. - Tarare".
historiqueFief de la famille de Lay, la seigneurie de Joux avait le titre de baronnie. Le plus ancien seigneur connu est Aimon, en 1080. Dalmais, abbé de Savigny, assiégea le château et le rasa. Au début du XIVe siècle, la terre de Joux était un alleu relevant de Guichard VI de Beaujeu. Robert, son fils, hérita du château, reconstruit. C'est sans doute à lui que l'on doit la tour la plus ancienne, décorée d'une baie trilobée. Du château féodal, il subsiste trois tours, dont l'une fut remaniée à la Renaissance, et la partie centrale de l'édifice refaite au XIXe siècle dans le style Louis XIII. Source : Châteaux et maisons bourgeoises dans le Rhône / Corinne Pelletier, 1980 [BM Lyon, 69 E2 PEL].
historiqueLe château de Joux n'est plus tout à fait le puissant castel attaché au cadet de la maison de Beaujeu, dont subsistent deux imposantes tours articulées à un corps de bâtiment de la Renaissance. Constitué dès la fin du XIe siècle par Aimon de Lay, rival de l'abbé Dalmais de Savigny, son suzerain, le fief est assigné à ses frères par Guichard VI à la fin du XIIIe siècle, après le siège et la destruction de la première maison forte. Auparavant, Dalmais a indemnisé Aimon en lui donnant des terres, contre la promesse familiale de fournir des hommes à l'Eglise. En 1273, Joux devient donc apanage de la maison de Beaujeu, alors dirigée par les chevaliers d'Albon-Forez, après le mariage d'Isabelle de Beaujeu à Renaud d'Albon, comte de Forez. A la fin du XIVe siècle, après la confiscation des biens et des titres par Charles VI, Joux échoit au chambellan du roi, Louis-Aycelin de Lystenois, dont la fille épouse Jean de Vienne, maréchal de Bourbonnais. En 1507, Anne de Vienne vend le domaine à Humbert de Villeneuve, premier président au parlement de Dijon, lieutenant général de la sénéchaussée à Lyon, ancien ambassadeur en Suisse. C'est de cette époque que date la reconstruction du corps de bâtiment central, le château conservant toutefois ses six tours médiévales, arasées et en partie détruites lors de son sac, en 1562, par les troupes du baron des Adrets. En 1766, par alliance, le château passe à Thomas-Jacques de Cotton, avocat au parlement de Dijon, futur conseiller général du Rhône sous le Directoire, puis l'Empire, et préfet du Rhône sous la Restauration. Son fils ayant épousé Isaure de Chabert de Boën en 1862, Joux échoit à Pierre-Jules-André-Marie de la Font-Chabert puis, par alliance, à la famille Ruyneau de Saint-Georges. Source : Châteaux du Lyonnais : 130 demeures historiques entre Rhône, Saône et Loire / Nicolas B. Jacquet, 2014, p.163 [BM Lyon, 6900 E2 JAC].

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