[Elections européennes de 1994. Ambiance dans les bureaux...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0868H 09
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
description Inscription(s) sur l'image : "Non à Balladur / et à Maastricht / Mardi 31 mai / 20h30. Lyon / Bourse du travail / Francis Wurtz / Robert Hue / Mireille Elmalan, député européen sortant / Dalila Allali, étudiante 2e année BTS / André Gerin, député-maire de Vénissieux / candidats du Rhône" (affiche). Adresse de prise de vue : Ecole primaire publique Michelet, 18, rue de la Charité (angle rue Sala), Lyon 2e.
historique Comme dans la France entière, les électeurs se sont davantage mobilisés, le 12 juin 1994, dans le Rhône. Alors que l'heure tardive de fermeture des bureaux de vote laissait attendre les résultats pour une heure avancée de la nuit.
historique Les élus se sont faits attendre, [le 12 juin 1994], pour la soirée électorale organisée par la préfecture du Rhône. Comme les résultats de ces élections européennes, où l'heure tardive de clôture du scrutin, 22 heures, a fait languir les préposés chargés de tenir les bureaux de vote. Certains ont même organisé, pour tromper l'ennui, des barbecues pour attendre les électeurs de la dernière heure. La tactique a-t-elle été payante ? La question restera posée. Toujours est-il que l'analyse des premiers chiffres permet de mettre en évidence que le département du Rhône a plus voté qu'en 1989, date des dernières élections européennes. 52,74% des électeurs ne s'étaient pas déplacés, alors, pour voter, dans ce scrutin qui avait eu lieu dans la foulée des élections municipales. [Le 12 juin], la tendance s'est renversée, les premières estimations pour le Rhône faisaient état d'une participation comprise entre 52 et 55%. Bénéficiaires de ce regain de participation, les listes de Villiers et Tapie, moins toutefois pour cette dernière, tandis que la liste de Jean-Marie Le Pen semblait fléchir par rapport aux prévisions. Mais il était trop tôt, [le 12 juin au soir], à l'heure où nous mettions sous presse, pour établir des comptages définitifs des résultats obtenus par les listes dans le département du Rhône. A l'issue de ce scrutin, trois députés européens sortants issus de Rhône-Alpes ne retrouveront pas leur siège : Henry Chabert (CDS) et Djida Tazdaït qui ne figuraient sur aucune liste. Marguerite Marie-Dinguirard, élue en 1989 sur les listes des Verts ne pourra même pas bénéficier du tourniquet puisque les écologistes ne disposent d'aucun siège parmi les représentants français. Au fil de la soirée et de la totalisation des résultats, Mireille Elmalan, en 6e position sur la liste du PCF, semblait en mesure de retrouver son fauteuil au Parlement européen, tandis que sur la liste conduite par Bernard Tapie, le MRG Dominique Saint-Pierre se trouvait juste en position charnière. En 1989, il avait fallu attendre le petit matin du lundi [13 juin] pour avoir confirmation de l'élection de Mireille Elmalan, qui se trouvait alors dans une position identique. En tout état de cause, et au vu des résultats nationaux obtenus par leurs listes respectives, deux nouveaux députés issus de Rhône-Alpes étaient assurés de siéger à Strasbourg : Françoise Grossetête, en 13e position sur la liste conduite par Dominique Baudis et Michèle Lindeperg, sur la liste de Michel Rocard, toutes deux venant du département de la Loire. Enfin, retrouveront leur siège à Strasbourg, Bruno Gollnisch, 3e sur la liste conduite par Jean-Marie Le Pen, Jean-Pierre Cot, président du groupe socialiste au Parlement européen dans l'assemblée sortante, et enfin André Soulier, qui figurait en 21e position sur la liste conduite par Dominique Baudis. Source : "Les Européennes vues de Lyon" / Frédéric Poignard in Lyon Figaro, 13 juin 1994, p.1.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP06831.

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