[Voyage du Président François Mitterrand dans la Loire]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP0145C 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Jean Auroux, député-maire de Roanne (Loire), lors des discours.
historique Une semaine avant l'arrivée de François Mitterrand à Saint-Etienne, la rumeur affirmait qu'il prononcerait un grand discours de type rassemblement national, et, à dire vrai, cette visite officielle dans le département de la Loire a eu, à plusieurs reprises, des allures de rassemblement. Dès l'arrivée du chef de l'Etat, l'ensemble des parlementaires, du Front national au parti communiste, étaient présents au pied de la passerelle de l'avion présidentiel. Plus tard, dans la journée, après avoir eu droit aux honneurs militaires. François Mitterrand a été successivement l'hôte d'un maire UDF, celui de Saint-Etienne, François Dubanchet ; d'un président du conseil général RPR, Lucien Neuwirth avec lequel il a des souvenirs communs qui remontent à la Résistance, et de deux maires socialistes, celui de Saint-Chamond, Jacques Badet, et celui de Roanne, Jean Auroux, qui appartiennent à des courants différents. A Saint-Chamond, le face a face avec Antoine Pinay a apporté à ce rassemblement le plus de la continuité. Si la Loire a reçu le chef de l'Etat avec les honneurs dus à son rang et une certaine convivialité, François Mitterrand a répondu sur le même ton en prenant visiblement plaisir à citer à plusieurs reprises les noms des élus de droite. A Roanne, il s'est même offert le luxe de mentionner le prédécesseur de Jean Auroux, le sénateur Paul Pillet (C.D.S.), dont la succession difficile a favorisé l'arrivée d'un socialiste à la mairie. Manifestement surpris par la chaleur de l'accueil qui lui avait été réservé, François Mitterrand a plaidé à plusieurs reprises pour un rassemblement et pour une union de toutes les énergies afin de sortir le pays de la crise économique, monétaire et financière. Pour lui, l'opposition des idées est un élément du débat, à condition que leur expression ne tende ni vers la radicalisation, ni vers l'exclusion des autres. Source : "Accueil chaleureux" / Jeanine Paloulian in Lyon Figaro, 30 octobre 1987, p.3.
note bibliographique "Mitterrand cohabite" / Catherine Lagrange in Lyon Figaro, 30 octobre 1987, p.2. - "Ironie et petites phrases" / J.P. [Jeanine Paloulian] in Lyon Figaro, 30 octobre 1987, p.3.

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