[Elections législatives de 1993 (2e tour)]

[Elections législatives de 1993 (2e tour)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP2507A 15
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
historiqueCharles Millon et Michel Mercier se mobilisent en faveur d'Alain Mérieux et André Soulier et demandent aux électeurs un grand chelem UDF-RPR dans la Ville de Lyon.
historiquePassée sa réélection à Belley, Charles Millon, président du groupe UDF à l'Assemblée nationale et président du comité de soutien d'Alain Mérieux, est venu mettre la main à la pâte de la campagne dans la deuxième circonscription et dans la troisième. Avant de faire une visite de terrain dans l'après-midi sur le plateau de la Croix-Rousse, il était, [le 25 mars 1993 au matin], aux côtés d'André Soulier (qui vient d'ailleurs de recevoir le soutien de Jean-Michel Jarre) sur le marché de la place Ambroise-Croizat, accompagné également d'Alain Mérieux, mais aussi de Michel Mercier, président du conseil général et président de l'UDF du Rhône. Charles Millon a clairement demandé aux électeurs de faire élire [la 28 mars] Alain Mérieux, qui se présente contre Michel Noir et André Soulier, qui se présente contre Jean-Michel Dubernard : "Dimanche, je souhaite que les Lyonnais fassent le grand chelem. La Ville de Lyon, le Département du Rhône et la Région doivent peser le plus possible dans la future majorité", a-t-il déclaré, appelant de ses voeux l'élection dimanche des quatorze candidats de l'union UDF-RPR dans le département. Le président du Conseil régional, qui a de fortes chances d'être appelé à des fonctions ministérielles [...], a également condamné le climat de la campagne électorale dans la deuxième circonscription, et sans le nommer, l'attitude de Michel Noir : "Cela honorerait ceux qui animent le débat politique à Lyon de parler des grandes préoccupations des Français plutôt que d'aller chercher des poux dans la tête des autres. Ils continuent ainsi à creuser le fossé qui oppose les hommes politiques et les Français, avec tous les risques de l'extrémisme que cela entraîne. Mieux vaudrait aujourd'hui poser les bases d'un pacte pour l'emploi, plutôt que d'enrichir les querelles", a ajouté Charles Millon. Le président du groupe UDF à l'Assemblée nationale a également commencé à esquisser ce que devra être le travail de la future majorité parlementaire qui sortira des urnes, égratignant au passage la cohabitation : "J'ai toujours été très inquiet de voir un président qui tire à hue et un gouvernement à dia". Charles Millon, qui a noté que [le 29 mars] "il n'y aura plus d'opposition à l'Assemblée nationale", a expliqué aux futurs députés de la majorité qu'ils devront être "les porteurs des aspirations des Françaises et des Français qui n'ont pas voté pour nous, car il n'y aura plus d'opposition. Demain, nous assumerons avec gravité les responsabilités. Et nous devons prendre un engagement profond au service de nos concitoyens". Une raison supplémentaire pour Charles Millon d'inciter les électeurs à voter pour André Soulier et Alain Mérieux, car pour lui, "ils représentent les aspirations des Français". Source : "Deux présidents et deux candidats" / Frédéric Poignard in Lyon Figaro, 26 mars 1993, p.1.
note à l'exemplaireNégatif(s) sous la cote : FIGRP05978.
note bibliographique"Mérieux-Soulier : l'union sans faille" / Gérard Angel in Le Progrès de Lyon, 26 mars 1993.

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