[Bar du Passage]

[Bar du Passage]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP0044 01
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17 cm (épr.)
descriptionDe gauche à droite : Daniel Ancel, chef de cuisine du restaurant Le Passage et Vincent Carteron. Adresse : Bar du restaurant Le Passage, 8, rue du Plâtre, Lyon 1er.
historiqueCe qui n'était qu'un petit bistrot de quartier dans une traboule est devenu, grâce à la cuisine inspirée de Daniel Ancel et à son association avec le dynamique Vincent Carteron, "Le Passage" obligatoire de tous les gastronomes lyonnais avec un menu à 130 francs à midi. Daniel Ancel, qui a débuté comme boucher-charcutier dans les Vosges, a ensuite gravi les échelons, apprenant son métier entre Lille (Bardot), Strasbourg (Jung) et Antibes (Rostaing). Ce "fou" de cuisine et de musique classique a conquis la notoriété à Lyon avec des plats traditionnels comme le boeuf gros sel, les gibiers ou avec des plats plus modernes comme le foie gras chaud, l'assiette de crustacés, langoustines et palourdes grises aux amandes fraîches, le filet de rouget barbet aux pointes d'asperges, le sandre au sabayon de thym... Daniel Ancel a trouvé ses marques dans notre villed e Lyon, d'abord aux "Quatre Saisons", puis en rencontrant Vincent Carteron.
historiqueVincent Carteron et Daniel Ancel se soumettraient-ils à cette mode, qui incite les grands restaurants à s'adjoindre un petit frère ? De fait ou de sang c'est une question de rentabilité... A discuter au Bar. Trompe-l'oeil bien mis en scène, Michel Bessoud décorateur attitré de la maison a fait tout un cinéma... A admirer, bien calé dans un fauteuil ou posé sur un strapontin. devant un verre de Jurançon en attendant le cocktail maison. Trêve de libation, passons à des nourritures consistantes, en l'occurrence le plat du jour. Jarret de boeuf flanqué du fameux gratin dauphinois, ragoût d'agneau, poivron farci, langue de boeuf sauce piquante, tête de veau... Des mets à l'image du chef, solides et drus... pas des mignardises. Plus légers, saumon fumé, foie gras, pâté croûte se servent en entrée ou font tout un repas avec une salade. Une lichette de saint-marcellin, une autre de mousse au chocolat, un oeuf à la neige... un pot de côte du Marmandais ou une chope de bière pour les assoiffés, qui espèrent ici déguster un jour la fameuse choucroute de Daniel. Enfin, on peut toujours rêver, de 9 à 1 heure du matin, mieux qu'au cinéma. Source : "Passage au bar" / Françoise Puvis de Chavannes in Lyon Figaro, 5 mars 1990, p.37.

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