[Cinquantenaire d'activité des laboratoires Mérieux à...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP2505B 10
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historique Charles Mérieux a fêté, [le 16 octobre 1992], avec le ministre de la Recherche et de l'Espace, Hubert Curien, ses cinquante ans d'activités à Gerland. "Des abattoirs du passé aux laboratoires du futur". Après un petit discours plein d'anecdotes sur ses débuts de chercheur, "moi qui avait toujours rêvé de vacciner les enfants du monde, j'ai commencé sur les vaches", le Docteur Charles Mérieux a montré à ses nombreux invités un petit film, sur la musique du Boléro de Ravel, retraçant l'histoire du quartier lyonnais qu'il a investi en 1942 en travaillant aux abattoirs occupés alors par les Allemands. Un véritable symbole alors que, sous cette même Halle, se déroulait [le 16 octobre 1992], le dernier jour du colloque sur la mémoire et la Résistance. Pour montrer son opposition aux Allemands et son attachement aux combattants de l'ombre, le jeune chercheur n'avait-il pas à l'époque monté un centre de transfusion clandestin. 1939 : sérum antitétanique ; 1943 : plasma humain pour la Résistance ; 1972 : sérum anti-aphteux ; 1978 : laboratoire aéroporté... Les dates défilent et reconstituent l'épopée d'une famille dans la recherche, la biologie et l'industrie, en France, en Europe et à travers le monde. Le ministre de la Recherche a alors rendu hommage à l'homme "enthousiaste, plein d'imagination qui connaît la science, la recherche et l'industrie, c'est le seul compliment essentiel que l'on puisse faire". Il a également encouragé et félicité le groupe Rhône Mérieux, "qui investit une très grande partie de son chiffre d'affaires à l'amélioration et la découverte de nouveaux produits". "C'est un jubilé que nous fêtons aujourd'hui, celui du Docteur Charles Mérieux, Monsieur Mérieux pour les Parisiens, Docteur Mérieux pour les Lyonnais et Docteur pour les Africains", a encore souligné Hubert Curien. Pour le docteur Mérieux, qui a su réunir la recherche animale et humaine, "le sérum bovin est la raison d'être de ce cinquantenaire, en hommage aux vétérinaires. Je voudrais faire une requête pour que soient créés des laboratoires dans le domaine des xénogreffes. Un espoir et surtout un rêve qui pourrait devenir réalité avant la fin de ce siècle". Source : "La mémoire de Gerland" / N.B. [Nathalie Blanc] in Lyon Figaro, 17 octobre 1992, p.3.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP05614.

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