[Entretien avec Guy Malher, candidat à la présidence de la...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTP2319 04
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
historique Candidat à la succession de Bruno Vincent, le vice-président de l'Institut Mérieux considère le développement international de l'économie lyonnaise comme prioritaire. Et souhaite que la Chambre de commerce et d'Industrie accompagne mieux les pme dans leur effort à l'export.
historique C'est [le 14 novembre 1994] que sera présentée officiellement la liste d'union patronale pour les élections consulaires du 21 novembre. Vingt-six sièges sont à pourvoir pour la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon qui en compte quarante-six. Ce jour-là, seront aussi élus 440 délégués consulaires. L'élection sera marquée du sceau du pluralisme puisque la liste GIL-CGPME-Alliance (commerce) sera concurrencée par l'URPMI (Union Rhône-Alpes de la PMI) qui présente cinq candidats et par la CNUCA dans le commerce. Un pluralisme dont on peut espérer qu'il incitera les électeurs (plus de 40.000 ressortissants) à se mobiliser un peu plus que lors des précédentes consultations en 1988 et 1991. Il y a six ans, à peine 18% des inscrits avaient voté. Et en 1991, ils avaient été guère plus nombreux à se rendre aux urnes (21% de participation), prouvant que la perte de civisme sévit dans tous les milieux. A une semaine du scrutin, Guy Malher, candidat officiel de la liste d'Union patronale à la succession de Bruno Vincent, s'explique sur les raisons de sa candidature, ses priorités, sa conception du rôle d'une Chambre de commerce et d'industrie. Elu à la CCI de Lyon depuis 1980, le vice-président-directeur général de l'Institut Mérieux, également p-dg de Pasteur-Mérieux Sérums et Vaccins et de Rhône-Mérieux, connaît bien le dossier de l'aéroport de Satolas pour avoir été, pendant plusieurs années, président de la Commission d'administration des aéroports à la Chambre. Comme Bruno Vincent, il souhaite que les investissements qui doivent se faire rapidement pour agrandir l'aérogare nationale soient financés par les usagers ou par les compagnies. Enfin, répondant aux critiques formulées par l'URPMl sur l'action de la Chambre qui serait trop tournée vers les grandes entreprises, Guy Malher estime qu'il s'agit-là d'une "fausse querelle qui ne correspond pas à la réalité". Après le scrutin du 21 novembre, la CCI se mettra en place le 19 décembre, jour de l'élection de son président et de son bureau. Guy Malher succédera alors à Bruno Vincent. Source : "Une interview du candidat à la présidence de la CCI de Lyon" / Propos recueillis par Jean-Pierre Vacher in Lyon Figaro, 14 novembre 1994, p.1 et 7.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP07118.

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