[Salle rock de l'agglomération lyonnaise. Bienvenue sur la...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT2898 10
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
description Le groupe Vortex se prête à une mise en scène à l'entrée de Chassieu alors que l'agglomération lyonnaise étudie l'hypothétique construction d'une salle rock de type "Zénith" à Chassieu. Inscription(s) sur l'image : "Bienvenue / sur la / c[ommu]ne de Chassieu" (panneau).
historique De petites phrases en véritables déclarations, les contours de la salle de spectacles de l'agglomération lyonnaise commencent à être bien connus. Le site, tout d'abord, sera certainement celui de Chassieu, à quelques encablures d'Eurexpo. Le financement, ensuite, sera assuré par la Courly, le département, la région et l'Etat, tandis que la gestion pourrait bien être assurée par un "collectif" regroupant les trois promoteurs locaux de spectacles. Quant aux caractéristiques de la salle, on peut les rapprocher d'un thème général dont le nom serait: polyvalence à tout crin ; là, les choix n'ont pas encore été définitivement arrêtés. Il n'y a donc plus guère d'ombres autour de ce Zénith, modulé à la lyonnaise... et qui devrait être placé sous les projecteurs de l'actualité dès septembre 1988. Pour son inauguration.
historique La salle de spectacles promise dans le programme électoral de Francisque Collomb va bientôt voir le jour. A défaut d'être une certitude, cette évidence est confortée par les mouvements politiques nombreux depuis le début de l'année. Villeurbanne (mais y avait-il réellement un projet ?) et Vénissieux (financement improbable et municipalité communiste) étant maintenant pratiquement officiellement sur la touche, il ne reste plus que le projet lyonnais en course devant les élus de la Courly. Le choix, s'il n'a pas été des plus rapides, est maintenant effectué et il ne tient qu'à quelques délibérations pour que le public en prenne vraiment connaissance. Ce sera donc Chassieu, à proximité immédiate d'Eurexpo, avec une structure de type Zénith. Des Zénith, il en existe déjà en activité à Paris et Montpellier ; ils ont fait leurs preuves et apparaissent en France comme une référence. Le coût d'une telle salle, livrée clés en mains, d'une certaine façon, avoisine les 50 millions de francs, ce qui représente actuellement le meilleur rapport qualité-prix de l'hexagone. Quelle que soit la solution retenue, l'impact du bâtiment ne sera pas négligeable ; il pourrait être beaucoup plus important si certaines options étaient retenues. Sans compter que cette salle pourrait devenir un formidable pôle d'attraction et, à la mairie, on n'est pas loin de tenir le même raisonnement que Victor Bosch (l'auteur du projet du hall 29, quai Achille Lignon, repoussé en dernier ressort par Francisque Collomb). Victor Bosch a d'ailleurs remis, à cet effet, un rapport aux élus lyonnais chargés du dossier, qu'il résume ainsi : "il s'agit de posséder une salle modulable, pour canaliser l'attention sur des concerts moyens sans créer de difficultés liées à un certain gigantisme". A partir d'un Zénith habituel, il est donc possible de prévoir quelques variantes permettant par exemple d'accueillir tout autant des concerts de rock et variétés, des manifestations à grand spectacle, des défilés de mode, de grandes réunions ou conventions et des réalisateurs de cinéma. A force de l'entendre, il est maintenant difficile d'ignorer qu'en ce qui concerne une salle de rock à Lyon, il est impératif que l'espace soit modulable. Afin d'accueillir les méga groupes comme les formations au public plus restreint. C'est un premier point, auquel il convient d'ajouter pour les manifestations à grand spectacle (cirque de Moscou...) des impératifs techniques encore plus draconiens et conséquents ; ainsi les décors doivent-ils, dans ce cas particulier, pouvoir circuler verticalement. La géométrie variable est toujours de mise lorsque l'on aborde les grands rassemblements et, surtout, pour d'éventuels concerts en plein air (voir par ailleurs l'absence de David Bowie à Lyon). La salle deviendrait alors une gigantesque scène et l'on finirait par voir à Lyon toutes les grandes stars internationales, sans exception. Reste une dernière idée, plus idéaliste peut-être, mais qui ne manque pas d'intérêt ; Victor Bosch s'explique : "Les gens de cinéma viennent de plus en plus souvent à Lyon pour tourner dans nos décors naturels Qui, avouons-le sans fausse modestie, sont splendides. La salle pourrait être utilisée pendant les mois creux (juin, juillet et août) comme un véritable studio de production ; ainsi, pendant toute la réalisation du film, toutes les équipes resteraient à Lyon. Les retombées économiques et médiatiques ne sont même pas à vanter". Mais, alors, que fait-on des gradins ? Comme pour le projet du hall 29, ceux-ci seraient démontables et adaptables dans le théâtre de Fourvière, augmentant de manière spectaculaire sa capacité et fournissant alors un formidable lieu de rencontre pour les concerts estivaux. Toutes ces données sont donc compatibles avec une structure Zénith, à condition que les élus décident d'une polyvalence totale pour la salle. Alors option zéro ou option géométrie variable, cette dernière solution valorisant nettement le projet, on en saura bientôt plus quand les différents intervenants auront bouclé le dossier juridico-financier. Au programme prochainement : une rencontre André Soulier - Georges Charrière (président du Comité de la Foire de Lyon) [le 24 avril 1987], et une réunion, [le 27 avril], en Courly. Source : "Oui pour un zénith, mais à géométrie variable" / Laurent Perzo in Lyon Figaro, 23 avril 1987, p.1-2.
note bibliographique "Les organisateurs de spectacles jouent collectif" / L.P. [Laurent Perzo] in Lyon Figaro, 23 avril 1987, p.3.

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