[Parc de stationnement Part-Dieu (Lyon Parc Auto)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTL0169 19
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 17,5 x 12,5 cm (épr.)
historique Ordre du jour chargé, [le 23 avril 1990], pour les conseillers communautaires. Périphérique nord, parkings dans l'agglomération constituent le gros morceau de la séance, auquel il faut ajouter la mise en place du plan "Banlieues 89" pour quatre secteurs de l'agglomération. Densité encore, puisque l'ordre du jour comprend près de cent cinquante rapports qui doivent être présentés, sous réserve de la décision de la conférence des présidents de groupes. Il s'agit, en fait, de rattraper un retard accumulé lors des précédentes séances où Michel Noir a souhaité aborder deux débats de politique d'agglomération, l'un sur le SDAU, l'autre sur les déplacements urbains, entrecoupés par le vote du budget. Dernier inscrit à l'ordre du jour, mais sur lequel vont se focaliser les interventions, le projet de troisième tunnel, sous Caluire. La délibération [du 23 avril] a pour but de prolonger la concertation en présentant les propositions du groupe Bouygues et de mettre en place le dossier juridique et financier. A noter que le rapport demande aux conseillers de décider de "doter au plus vite l'agglomération lyonnaise d'un périphérique complet, tant au Nord qu'à l'Ouest', La mise en route de l'étude du périphérique Ouest devrait donc s'accélérer dans les prochaines semaines. Quatorze parkings vont faire l'objet d'une délibération, représentant un potentiel de 8690 places supplémentaires dans le centre de l'agglomération. Le plan s'échelonne jusqu'à l'horizon 1994 avec une montée en puissance chaque année. Trois devraient être réalisés cette année, l'extension des Cordeliers, la remise en service des emplacements inondés du Parc Saint-Jean et le parc de la rue Ney, en cours d'acquisition. Deuxième vague de parkings, ceux dont les travaux vont commencer pour s'achever d'ici à deux ans. Place de la Bourse et place de la République, la Communauté urbaine doit autoriser la signature de la convention de concession à Lyon Parc Auto. Ainsi, la construction sera autofinancée par les fonds propres de la société de gestion des parkings et ne grèvera pas le budget de la Communauté urbaine. Trois autres sites seront étudiés ultérieurement en raison de montages financiers complexes. C'est le cas pour la Cité judiciaire, le parc de La Part-Dieu, ainsi que celui projeté avenue Tony-Garnier. La délibération générale concerne les autres sites et demande l'accord des conseillers sur le principe de la concession. Ce qui permettra d'engager les travaux de sondage des terrains ainsi que les fouilles. [...] Source : "La Courly dans le tunnel" / F.P. [Frédéric Poignard] in Lyon Figaro, 23 avril 1990, p.2.
historique Après avoir mis sur les rails le plan de création des parkings publics lors du débat sur les déplacements urbains, la CoUrLy a voté [le 23 avril 1990] les premières décisions. Les premiers effets s'en feront sentir des avant la fin de l'année. Pour s'échelonner jusqu'en 1994. A cette date, ce seront 8690 places publiques supplémentaires qui auront été créées dans la ville. Pour lutter contre les encombrements, Michel Noir propose un véritable plan de bataille. L'ensemble du programme sera lancé sur deux ans, en plusieurs vagues successives. Première offensive sur les 2e, 5e et 6e arrondissements, celle de la facilité. Lyon Parc Auto rachète un parc privé rue Ney. Les 80 places du parking Saint-Jean qui sont inondées vont être remises au sec et enfin le parc des Cordeliers va être agrandi d'un étage. Deuxième vague, le centre de la Presqu'île. 1200 places sont concédées à Lyon Parc Auto place de la République et de la Bourse, ce qui va permettre de commencer rapidement les travaux. Vient ensuite la mise en route de cinq réalisations supplémentaires, place Chardonnet, place Joannès-Ambre, boulevard de la Croix-Rousse, place Raspail et place des Célestins, avec une extension possible à la place des Jacobins. Dernier train de mesures, il concerne les parkings dont la réalisation est plus complexe, en raison notamment de l'intervention de partenaires extérieurs. C'est le cas de celui de Gerland, avec le futur Hôtel des conventions, de celui de la Cité judiciaire, avec le ministère concerné et, enfin, le plus important de tous, 3000 places, à la gare de La Part-Dieu avec la SNCF. Dernière originalité de ce plan, le nerf de la guerre ne sera fourni ni par la Communauté urbaine ni par la Ville de Lyon, mais par le concessionnaire. Lyon Parc Auto, société d'économie mixte qui gère les parkings. utilisera ses propres fonds pour construire les 8000 places nouvelles. Un dossier qui a permis à Jean-Pierre Flaconnèche de rappeler la position des socialistes sur la politique globale de stationnement menée par Michel Noir. En votant contre ces dossiers, l'opposition a voulu signifier son hostilité à la multiplication des parkings en centre-ville, qui ne fera qu'attirer, selon elle, le trafic dans le centre, et "aggravera, par conséquence, la pollution jusqu'à atteindre les taux de cet hiver". Jean-Pierre Flaconnèche a également dénoncé les tarifs de location de ces futurs parkings qui "résulteront de l'application de la loi du marché". Le groupe socialiste devrait, dans ce domaine du stationnement et de la circulation, faire dans quelques semaines une série de propositions concrètes et alternatives allant dans le sens du développement des transports en commun et de la création de parkings de dissuasion en bout de ligne. Source : "Un plan sur la place publique" / [Frédéric Poignard] in Lyon Figaro, 24 avril 1990, p.3.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP02034.

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