[Journée portes ouvertes à l'hôtel de ville de Lyon]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPTL0141 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Dans le salon de la Conservation de l'hôtel de ville de Lyon, avec André Soulier dans le rôle du guide-conférencier... Inscription(s) sur l'image : "Salon de la Conservation".
historique Pour la cinquième année consécutive, l'hôtel-de-ville a ouvert grand les portes de ses salons. La première fois que les Lyonnais ont eu l'occasion de visiter en masse l'intérieur de la mairie, c'était il y a dix ans. Louis Pradel venait de mourir et son cercueil avait été placé en exposition dans la maison commune. Les Lyonnais lui avaient rendu un dernier hommage, dans un silence religieux. Depuis que l'opération portes ouvertes existe, les visiteurs sont toujours aussi silencieux. Ce qui frappe régulièrement le personnel municipal, c'est le respect avec lequel les Lyonnais traversent les salons prestigieux. On avance dans la visite à l'aide du dépliant offert à l'entrée et qui mène de lustres en lambris. Plus de dix-mille visiteurs sont venus [les 6-7 décembre 1986]. Couples, familles avec enfants sages, retraités, ont consacré en moyenne une demi-heure à leur itinéraire historique. A chaque étape du parcours, ils ont trouvé une hôtesse du syndicat d'initiative prête à leur retracer des moments d'histoire. La salle du conseil municipal a eu beaucoup de succès. Quelques uns ont même glissé des mots dans les pupitres des élus. Pour parer aux petits incidents de santé, malaise ou chute dans un escalier, la Croix-Rouge était présente dans la cour. Les portes ouvertes cette année ont coïncidé avec l'opération "Une maison dans le ciel de Lyon". C'est ainsi que tout au long de la visite, les Lyonnais ont pu acheter des gadgets et des cartes postales. Le bénéfice de ces ventes ira tout droit à l'opération "Une mamie pour Noël". Parmi les gadgets mis en vente, les badauds ont pu faire l'acquisition d'un fil de fer insolite : une tige de métal qui sous la chaleur d'une flamme de briquet se transforme en un mot : "Lyon", Un fil de fer programmé à la pointe de la technique. Comme quoi la visite de la maison était placée sous le double signe du passé et de la modernité. Source : "Une maison en commun" in Lyon Figaro, 8 décembre 1986, p.11.
note à l'exemplaire Photographie issue des archives du Journal Rhône-Alpes.
note bibliographique "Visite de l'hôtel de ville" in Lyon Figaro, 6 décembre 1986.

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