[Alain Madelin en visite dans le Rhône]

[Alain Madelin en visite dans le Rhône]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP2809B 04
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique[Le 12 février 1987], la "Bande à Léo" a investi la région Rhône-Alpes avec la visite de sept des neuf ministres que compte le parti républicain au sein du gouvernement. Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre d'une tournée des régions décidée lors de l'Université d'Eté du Parti Républicain à Royan, devait marquer sur le terrain la présence active de cette composante de l'U.D.F. qui compte bien jouer un rôle essentiel lors des prochaines présidentielles. François Léotard, secrétaire général du P.R. et candidat potentiel en 1988, était dans la Drôme, Alain Madelin dans le Rhône, Gérard Longuet dans l'Isère, Jacques Douffiagues dans l'Ain, Hervé de Charette en Haute-Savoie, Claude Malhuret dans la Loire et Philippe de Villiers en Savoie. Avant de se retrouver en soirée à Lyon pour un grand show politique, à l'ayant-goût de campagne électorale, les membres P.R. du gouvernement se sont attachés à multiplier dans les départements les contacts avec les élus locaux de toutes les tendances de la majorité. Ainsi, tandis que le secrétaire d'Etat à la Culture Gérard de Villiers était reçu par le maire R.P.R. de Chambéry Pierre Dumas, Jacques Douffiagues rencontrait le député barriste de l'Ain Charles Millon. Dans la Loire, le secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Claude Malhuret se trouvait aux côtés du député Pascal Clément, un autre "chef de file" du courant barriste. Hormis François Léotard, qui a rappelé à Valence que "le parti républicain sera présent pour les élections présidentielles de 1988", les autres ministres ont préféré s'attarder sur des dossiers techniques plutôt que de satisfaire aux exigences des "petites phrases". A la sous-préfecture de Belley, dans l'Ain, Jacques Douffiagues, ministre délégué chargé des Transports, a tenu une réunion de travail avant de rendre public un communiqué sur le projet de contournement de Lyon par le T.G.V., "un bon projet", qu'il estime possible de mener à terme avant les Jeux olympiques de 1992 en Savoie. Le ministre a toutefois incité les élus locaux à "faciliter la définition des tracés", tout en demandant à la S.N.C.F. "de rechercher les modes de financement privés les plus adaptés et qui ne pèsent pas sur son endettement". Un appel au financement privé a également été lancé à Chambéry par Philippe de Villiers, qui a fait l'éloge du mécénat lors de sa visite du chantier de la Maison de la Culture de la ville. A Annecy, le ministre délégué à la Fonction publique, Hervé de Charette, a animé un débat sur "la modernisation de l'administration". A Lyon, le ministre de l'Industrie Alain Madelin a participé de son côté à un déjeuner-débat" avec 70 chefs d'entreprises avant de rendre visite aux étudiants de l'Ecole supérieure Commerce. Enfin, la journée a été particulièrement fructueuse pour Gérard Longuet, qui a signé avec les mairies de Grenoble et de Lyon deux conventions concernant les réseaux de télévision câblées de ces deux métropoles. Source : "Le grand show libéral" / Philippe Borde in Lyon Figaro, 13 février 1987, p.2.
note bibliographique"Lyon signe sa fibre télévisuelle" / Olivier Barban in Lyon Figaro, 13 février 1987, p.3. - "L'onde de choc unitaire" / Philippe Gonnet in Lyon Figaro, 14 février 1987, p.2.

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