[Parc Antonin-Poncet (avant inauguration)]

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0169 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique Huit cents places supplémentaires en centre-ville, sous la place Antonin-Poncet. Ce parking "new-look" sera inauguré le 17 décembre 1988 par le nouveau président de Lyon Parc Auto, Roger Fenech Le successeur de Charles Béraudier évoque les problèmes de stationnement pour "Lyon Figaro". Problèmes quasiment insolubles, quand on constate qu'il manque treize mille places sur la seule Presqu'île. En attendant, Lyon Parc Auto maintient son projet sous la place des terreaux pour 1990 et prévoit de moderniser son parc d'horodateurs. Malgré ces difficultés, le système lyonnais fait des envieux. Paris et Toulouse sont intéressés par cette méthode : "un pot en commun" où l'on retrouve la CoUrLy, la Ville, le département et des banques. "Nous ne coûtons pas un centimes aux contribuables", souligne James Varnier, l'homme qui gère quatorze parkings sur l'agglomération.
historique Roger Fenech inaugurera son premier parking comme président de Lyon Parc Auto le 17 décembre 1988. D'ici deux ans, il devrait remettre ça sous la place des Terreaux. A chaque fois, le stationnement payant et les Lyonnais gagneront 800 places. Pour la première fois, un soin particulier a été apporté à la décoration des lieux. L'architecte lyonnais Pierre Vurpas a travaillé tout en nuances pastels François Gindre, de LPA, explique de son côté que tout a été mis en oeuvre pour "éviter les phénomènes d'angoisse que l'on peut ressentir dans un parking". Cela donne des lumières "tapantes", un faible alignement de poteaux et des ascenseurs dotés de portes entièrement vitrées. Sécurité oblige. Même les deux couloirs d'entrée et de sortie du parking ont été soignés puisqu'il a été fait appel à la société Mur-Art pour en assurer la décoration. En surface, Charles Delfante, sélectionné sur concours, a prévu lui aussi de donner un grand coup de balai à cette place Antonin-Poncet. "Une non-place", dit-il. "Il s'agit d'un vide crée à l'occasion de la construction de l'hôtel des postes, après démolition de l'hôpital de la Charité". Charles Defante, qui doit encore convaincre les sept élus concernés par ce seul aménagement, a prévu de diviser la place en deux. Une première parti, côté Bellecour, définie comme "lieu politique et social", et côté Rhône, un espace beaucoup plus calme avec un jardin. Entre les deux, une fontaine "b^te et méchante"... "Maintenant, j'en suis revenu à la case départ avec elles", souligne Delfante. En attendant cet aménagement, qui devrait intervenir courant 1989, la place Antonin-Poncet propose [les 17-18 décembre 1988] une exposition de prestige de voitures d'hier et d'aujourd'hui, avec une rétrospective des grandes marques françaises et étrangères. En exclusivité, une Luc Court de 1900, une voiture de course fabriquée à Lyon et présentée pour la première fois par le musée de Rochetaillée. Source : Lyon Figaro, 16 décembre 1988, p.1-3.

Retour