[Place des Terreaux (avant début des travaux)]

[Place des Terreaux (avant début des travaux)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0187 23
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
historiqueSeul secteur jusqu'à présent épargné par les différentes zones en travaux qui font du centre-Presqu'île le plus vaste chantier de Lyon, le quartier des Terreaux ne devrait pas tarder à passer sur la table des prochaines opérations. Avec notamment le lancement des sondages archéologiques précédant le début des travaux pour la construction du parking souterrain de la place des Terreaux ; sondages pour lesquels on va préparer le terrain à partir de la mi-avril [1991]. Soit un an presque jour pour jour après le lancement des fouilles archéologiques sous les places de la Bourse et de la République. Le temps de mettre en place les protections du chantier, de déblayer le sol de la place des Terreaux et l'équipe d'archéologues devrait se mettre au travail, dès le début du mois de mai, en farfouillant dans le sous-sol lyonnais, côté Palais Saint-Pierre - le parking étant construit contre les fondations de ce bâtiment. Un premier travail qui devrait se dérouler en deux temps et s'étaler sur huit mois, jusqu'en décembre 1991 exactement. En perspective, des ennuis supplémentaires pour les automobilistes déjà pas mal pénalisés par la demi-douzaine de chantiers qui perturbent la vie quotidienne en Presqu'île depuis un an et des poussières. Puisque la première phase du chantier de fouilles (de mai à août 1991) ne devrait en rien modifier les sens de circulation actuels autour du périmètre. Ce chantier, contrairement à ceux de la Bourse, de la République ou de l'Opéra n'entraînant qu'indirectement. des conséquences sur la régularité du trafic. Ce n'est qu'en septembre [1991] que les choses vont se compliquer. Avec, au programme, l'inversement des sens de circulation des rues Edouard-Herriot, Paul-Chenavard-Brest, prévu par le nouveau plan Presqu'île. Au mois de septembre, donc - correspondant à la deuxième phase des travaux de fouilles et de déplacements de réseau sous et autour de la place - la voie longeant le perron de l'Hôtel de Ville sera ouverte aux automobilistes venant de la rue Edouard-Herriot. Interdiction, en revanche, d'emprunter l'axe sud de la place, côté Palais Saint-Pierre (dans le prolongement de la rue de Constantine), réduit à une voie unique, réservée aux TCL. Quant à la voie de circulation située devant la galerie des Terreaux, une seule file de voitures devrait pouvoir y accéder. La troisième phase des travaux devrait commencer, quant à elle, à partir de décembre et se poursuivre jusqu'en mars 1992. Elle correspond à la fin du chantier de fouilles et au lancement des travaux de construction du parc auto souterrain. C'est au cours de cette troisième phase que des travaux réalisés devant la mairie vont entraîner la déviation temporaire des deux voies de circulation accessibles jusqu'alors aux automobilistes venant de la rue Edouard-Herriot. Ces deux voies seront alors provisoirement recréées en travers de la place des Terreaux. D'avril à mai 1992, quatrième phase du chantier, la situation dans le quartier des Terreaux demeure la même que durant la précédente période. Seul changement enregistré : les travaux devant l'Hôtel de Ville se sont déplacés permettant de remettre à leur place initiale les deux voies de circulation temporairement déviées. La cinquième et dernière phase pour la construction du parking de la place des Terreaux est la plus longue puisqu'elle s'étale sur quinze mois, du mois de juin 1992 au mois d'août 1993. C'est à l'issue de cette ultime période, durant laquelle aucun changement n'est à signaler quant aux sens de circulation (l'inversement des rues Edouard-Herriot, Paul-Chenavard étant acquis depuis le mois de septembre, comme l'est la suppression de l'axe sud de la place), que le parking de la place des Terreaux, concédé à Lyon Parc Auto, devrait être accessible au public. Un parc automobile à six niveaux, d'une capacité de sept cent cinquante places, dont l'entrée est d'ores et déjà prévue à la hauteur du salon de coiffure situé à l'angle de la place et de la rue Edouard-Herriot. Tandis que la sortie - qui peut également faire office d'une seconde entrée - serait située entre la fontaine Bartholdi et la galerie des Terreaux. Si les problèmes de circulation sont, au cours de ces trois années, relativement minimisés, ils devraient se compliquer au moment où le plan Presqu'île entrera dans sa seconde phase. Celle qui concerne l'ouverture du CD 300 pour canaliser les flux nationaux et régionaux en dehors de la ville. A celte époque, dont on ne connaît pas encore la date précise, les traversées est-ouest et ouest-est de la Presqu'île, à hauteur de la place des Terreaux seront supprimées, déviées sur la rue élargie du Bât-d'Argent. D'ici là, on aura certainement établi voire lancé le programme d'aménagement du périmètre de la place des Terreaux, destiné à créer une continuité entre le site des Terreaux et les Pentes de la Croix-Rousse en mettant en rapport leurs atouts culturels et architecturaux. Un autre gros dossier que l'Hôtel de Ville a souhaité remettre entre les mains d'un élu d'arrondissement, comme cela s'est déjà produit pour le dossier Part-Dieu. Le programme de restructuration culturelle du quartier des Terreaux (parking compris) étant à la charge de Roland Chandelon, maire du 1er. Source : "Place au parking" / Séverine Meille in Lyon Figaro, 11 avril 1991, p.[3].
note à l'exemplaireNégatif(s) sous la cote : FIGRP03688.

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