[Concours-exposition de la Société sérénophile lyonnaise...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0919 FIGRPT0168B 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : Concours-exposition d'oiseaux de cages et de volières de la Société sérénophile lyonnaise (S.S.L.), salle des fêtes de la mairie du huitième, 12, avenue Jean-Mermoz, Lyon 8e.
historique Pendant deux jours, la Société sérénophile de Lyon va tenter de transmettre sa passion au grand public. L'occasion de voir des oiseaux pas comme les autres...
historique Neuf cents oiseaux sont installés dans la salle des fêtes de la mairie du huitième arrondissement depuis [le 8 novembre 1989]. But du rassemblement : un concours, comme il en existe pour les chats ou pour les chiens. Affaire de spécialistes, ce concours avec jugement se fait à huis clos. Mais les responsables de la Société sérénophile lyonnaise ont voulu profiter de l'occasion pour dévoiler leur passion au grand public, le temps d'un week-end. Sérénophile vient de serin, l'élevage de cette espèce étant le plus répandu. Autre domaine : les becs crochus (perruches) et les oiseaux exotiques. "Uniquement ceux dont l'importation et l'exposition sont autorisées par la convention de Washington", précise Jean-Pierre Auduc, s'occupant, au sein de l'association, du domaine de la protection. Donc, pas question de voir des perroquets, ara, lori ou autres cacatoes. Uniquement des oiseaux exotiques de cage comme le Diamant de Goulde importé d'Australie il y a maintenant plus d'un siècle et dont la souche est fixée. "On nous fait souvent le reproche de mettre les oiseaux en cage. Mais il faut savoir que ces oiseaux, s'ils étaient relâchés dans la nature, ne survivraient pas. De par leur couleurs, leur inaptitude à rechercher de la nourriture, ils seraient la proie facile des rapaces et autres prédateurs", explique Albert d'Ambra responsable de l'association. Car l'élevage de serins nécessite tout un travail de recherche et de croisement pour obtenir les plus beaux oiseaux. "Ils sont jugés sur douze critères et un nombre de cent points. Le plumage et la forme de l'oiseau, ce que nous appelons la posture, sont les deux critères principaux. On peut obtenir des canaris rouge vif". Un comble pour des animaux qui ont donné un qualificatif à la couleur jaune. La Société sérénophile de Lyon compte cent quatre éleveurs dont la majorité sera présente pour répondre aux questions du public. Autre travail, pour cette association créée en 1922 et membre de l'Union ornithologique de France, l'information sur la protection des oiseaux. Un stand sera tenu pendant le week-end par Gilles Dyomps, responsable de la commission de protection de la Société sérénophile lyonnaise avec Jean-Pierre Auduc. "Il n'est pas toujours facile de mobiliser les éleveurs sur ce problème", précise ce dernier. Il y aura tout de même des projections de diaporamas et de films suivies de commentaires. Peut-être une manière pour ces créateurs d'oiseaux artificiels de rendre hommage au naturel. Source : "Oiseaux artificiels" / C.D. [Christophe Doré] in Lyon Figaro, 11 novembre 1989.
note bibliographique "Le monde fabuleux des oiseaux" in Le Progrès de Lyon, 10 novembre 1989.

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