[Signature des "200 meilleures tables de Rhône-Alpes" de...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP3400 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description De gauche à droite : Guy Girerd (MOF 1972), chef exécutif du Restaurant Sofitel (Lyon Bellecour) ; Maurice Reinhard, journaliste, directeur des rédactions du Dauphiné libéré (1981-1989) ; Michel Bousson, directeur et rédacteur en chef du "Journal Rhône-Alpes" ; Pierre Grison, chroniqueur gastronomique à "Lyon Matin", "Lyon Figaro".
historique Encore un guide ? Non ! Enfin un guide. Pierre Grison vient de signer une "Anthologie du palais" intitulée "Les 200 meilleures tables de Rhône-Alpes". Il s'agit, en l'occurrence, d'une révolution tranquille... Un petit livre doré de la cuisine où prédomine l'humanisme. Foin de journalisme intellectuel tristounet. On ne note pas, on ne vilipende pas, on ne guillotine pas. Pierre Grison ballade son humeur et son humour, son personnage dans les limites des huit départements de la région. Dans une période où l'on parle de large rassemblement, il est temps de créer un ministère du bien-vivre, du bon goût et du palais : Votons Pierre Grison... Même si ce dernier n'aime pas que l'on effleure son outil de travail, autrement dit sa panse bien pleine. Il est vrai que, chez lui, prédomine la tête bien faite. Pas de revanche gratuite mais une flopée de renseignements pratiques où s'épanouit la douceur de vivre. Pourtant, 200 tables choisies dans une région qui recèle des trésors culinaires n'est pas facile. Mais Pierre Grison, qui joint humilité et compétence, assume ses choix. Dix ans de pratique, vingt kilos de mieux ! Une référence (hors calories) pour l'homme intègre qui a voulu goûter avant d'écrire. La profession ne s'y est d'ailleurs pas trompée, [le 26 avril 1988], lors de la présentation officielle au Sofitel. Patrons de restaurants ou cuisiniers étaient là. Célèbres ou besogneux, riches ou en devenir, ils voulaient donner l'accolade, comme si Pierre Grison avait réalisé une performance digne du Guiness'book [...] Jugez plutôt : étaient présents les cordons bleus de chez Henry, Brazier, du Passage, du Bistroquet. Bourillot, Nandron, Leron (Daniel et Denise), Vittet, le Vivarais, le Gourmandin, Gérard Astic (Chez Rose), Pierre Orsi, le Fedora, Fernand Duthion, Lassausaie à Chasselay, le Panorama à Dardilly, Larivoire à Rillieux, mais aussi les représentants des Echets avec Douillé et Marguin, Chapel à Mionnay. Ce ne sont que quelques exemples [...] Source : "Grison met deux cents couverts" / Jean-Pierre Guillot in Lyon Matin, 27 avril 1988.

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