[40e Rallye automobile Lyon-Charbonnières (1988)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT0333 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
description Equipage (47) : Dominique Grandvuinet - Chantal Sola (Citroën AX Sport).
historique Lyon, 4 mars 1988. Treize heures place Bellecour, le président de l'ASACR (Association sportive de l'automobile club du Rhône) baisse le drapeau pour le premier concurrent de cette édition 1988 du rallye Lyon-Charbonnières, en l'occurrence pour l'une des nombreuses Ford Sierra Cosworth, celle de Maurin et Reguillon, 4e du scratch de la veille après les quatre spéciales de cette première journée. "La voiture dans le coup depuis la saison dernière, et qui, sans qu'on la connaisse vraiment, est compétitive", commentait à l'arrivée Jacques Tasso, d'autant plus satisfait de sa 5e place qu'il ne connaissait pas vraiment la Ford. Aussi, le pilote de "Lyon Figaro" espère encore mieux faire, mais, comme toutes les grosses cylindrées, il aura tout à craindre de la neige, notamment dans la spéciale Ranchal-Marchampt. "Sur ce tracé, il y a de la neige du début à la fin", ajoute Tasso. Un avis que Rigollet, le leader de cette 40e édition rejoint : "A midi, à Marchampt, nous serons fixés, je pense que la décision se fera dans cette spéciale". Rigollet, comme Tasso, en a gardé sous le pied et a assuré. Lequel, malgré la rupture d'un support de la pompe d'assistance de direction dans la première spéciale, a su faire la pige à ses adversaires. Le 5 mars, il va attaquer pour tenter de conserver cette première place qu'il convoitait sans trop le dire. En effet, rien n'est joué au sein du peloton de tête entre les Rigollet, Oddoux, Pignard et même Maurin, Tasso et Paulin. Quant à Reguillon sur sa Golf GTI, il a décroché une belle 7e place et peut parfaitement venir s'insérer entre ceux qui font figure de favoris. Du côté des équipages féminins, la lutte s'annonce aussi très serrée à l'image du duel que se livrent les AX Sport de Seignebeaux et de Grandvuinet. Si la première a pris l'avantage, la seconde n'a pas dit son dernier mot et espère toujours les premières places de sa classe et de la coupe des dames. "Dans la 3e spéciale, nous avons eu quelques ennuis avec un amortisseur dévissé", commente Chantal Sola, l'équipière de Dominique Grandvuinet. "Mais, avec une voiture du groupe N engagée en groupe A, je suis satisfaite de ma 25e place. Avec de la neige, nous devrions améliorer ce classement et atteindre nos objectifs", ajoute la pilote de l'AX Sport, aux couleurs du Club 6 et de "Lyon Figaro". Mais, Lyon-Charbonnières, ce sont aussi les sans-grades tels les jeunes Gomez et Vidal sur leur R5 GT Turbo qui, après un excellent départ, ont cassé leur boîte de vitesse, mais conservaient l'espoir d'aller au bout. Cela peut être aussi Jouve et Enjolras sur leur Ford Escort qui ne désespèrent pas d'égaler un jour leurs aînés. Le 5 mars, au petit matin, ils seront encore près d'une centaine à s'élancer de Saint-Genis à la conquête du trophée Crozet. Une centaine à espérer un public nombreux sur les routes des Monts-du-Lyonnais, lequel fut tout de même au rendez-vous, embusqué aux endroits stratégiques et d'accès facile du parcours. Un public qui, comme Maurice Crozet, le sponsor principal de ce rallye à hauteur de 55.000 francs (sur un budget total de 700.000 francs) aimerait bien retrouver l'ambiance d'antan et bien évidemment la première division. Cela, ce sont les observateurs de la fédération française automobile qui en décideront. Selon l'ancien président de l'ASACR, Charles Feugier, cela semble bien parti [...] Source : "La razzia des Sierra" / Daniel Arisi in Lyon Figaro, 5 mars 1988, p.50.
note bibliographique "Le rallye Lyon-Charbonnières joue aussi la première division" / Daniel Arisi in Lyon Figaro, 4 mars 1988, p.27.

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