[56e Rallye automobile de Monte-Carlo (1988)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPT0333 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
description Départ de la spéciale. Equipage (70) : Dominique Grandvuinet - Chantal Sola (Citroën AX Sport).
historique Sixième spéciale fatale pour la Lyonnaise du Monte-Carlo, Dominique Grandvuinet. Sa sortie de route du 19 janvier 1988, l'a contrainte à abandonner la 56e édition du rallye.
historique Un début de course, prudent le temps de prendre la Citroën AX Sport aux couleurs de Lyon Figaro en main, puis la sortie de route dans la cinquième spéciale de la journée [du 17 janvier 1988]. Les difficultés, l'angoisse, le miracle, l'espoir et enfin la déception. Une énorme déception pour la Lyonnaise Dominique Grandvuinet, et sa co-pilote de Sainte-Maxime, Chantal Sola. L'abandon, suite à la rupture d'un couple conique, casse due à l'accident de la veille dans la spéciale du Burzet, la dernière de cette journée dominicale. Ce soir là, l'équipage regagnera son hôtel, fatigué de ses déboires, mais très motivé pour les débats du lendemain. C'est très tard [le 17 janvier au soir] que nous avons appris l'accident de Dominique Grandvuinet, qui doit d'avoir pu poursuivre sa route aux mécaniciens de Citroën, qui ont réalisé un exploit en réussissant à changer une transmission cassée en l'espace de six minutes, et cela dans des conditions difficiles. La pilote lyonnaise raconte : "En haut du Burzet nous avons pris une plaque de glace, et nous sommes allés heurter un mur de neige. Grâce à l'aide des spectateurs, nous avons pu sortir la voiture. Puis, nous nous sommes aperçues que nous avions crevé. Le changement de roue nous a fait perdre vingt minutes. Et c'est à la sortie de la spéciale que nous avons casse une transmission..." L'assistance ne disposait pas de la pièce défaillante, il fallut la faire venir des établissements Citroën de Vals-les-Bains. Puis, les mécaniciens firent le reste. Conséquence : 22 minutes supplémentaires de pénalisation pour le numéro 70 du Monte-Carlo. Au total, 44 minutes perdues. Installées dans le premier tiers du classement jusque-là, la Lyonnaise se retrouvait dans ses profondeurs, toute heureuse de ne pas avoir été contrainte à l'abandon. "Une situation qui nous a remotivé, ce matin [le 18 janvier], nous sommes reparties gonflées à bloc", dit encore Dominique Grandvuinet qui, après !'angoisse, avait retrouvé l'espoir. Un espoir qui fut de courte durée, puisque dans les premiers kilomètres de la sixième spéciale, entre Château-de-Boulogne et Lyas (29,8 km), le Couple conique cassait. Autrement dit, la boite de vitesse ne pouvait plus fonctionner. Grandvuinet et Sola achevaient là leur Monte-Carlo. L'abandon et la déception. Comme un sentiment de frustration ! "Nous avions fait un début de course moyen. Mais, après trois spéciales, tout est allé pour le mieux. D'ailleurs, dans la quatrième spéciale, nous avions rattrapé deux concurrents... C'est la course", ajoute Dominique Grandvuinet qui, même si elle n'a pas de projet immédiat, n'a pas pour autant l'intention d'en rester là. II est vrai aussi qu'après une interruption de deux ans en compétition, la Lyonnaise a des circonstances atténuantes. "De toute façon, je ne resterai pas sur une défaite", conclut Dominique Grandvuinet, qui avait projeté avec son sponsor, Jean-Pierre Kaminski, de disputer le Tour de Corse... Si le Monte-Carlo avait bien marché. Source : "L'abandon de Dominique Grandvuinet" / Daniel Arisi in Lyon Figaro, 19 janvier 1988, p.37.
note bibliographique "De la casse pour Grandvuinet" / Daniel Arisi in Lyon Figaro, 18 janvier 1988, p.40.

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