[Barbara Hendricks, ambassadrice du Haut commissariat aux...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTP1615 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
description De gauche à droite : le docteur Jean-Baptiste Richardier, cofondateur d'Handicap International, et la cantatrice Barbara Hendricks.
historique Barbara Hendricks était à Lyon, le 10 novembre 1992, dans les locaux d'Handicap international, pour soutenir l'appel de l'association humanitaire contre la "Guerre des lâches" ou la prolifération des mines anti-personnel au Cambodge.
historique Ambassadrice du Haut commissariat aux réfugiés, Barbara Hendricks a visité les installations d'Handicap international à la frontière de la Thaïlande et a pu mesurer "les conséquences de ces mines", une arme terrible et sournoise, "un problème quotidien pour les Cambodgiens", un héritage de vingt ans de guerre. Un film consacré à cette "Guerre des lâches" sera diffusé ce soir sur France 2 dans le cadre d'Envoyé spécial. A travers le témoignage d'un enfant de 9 ans, mutilé des deux jambes, ce reportage évoque l'un des drames du Cambodge. Là-bas, ces mines anti-personnel, on les appelle "les sentinelles éternelles". Malgré les accords de paix d'octobre 1991 et la présence des Nations unies, les mines sont partout. Elles ne tuent pas mais mutilent, essentiellement des civils. Près de 30.000 Cambodgiens sont aujourd'hui [en 1992] amputés parce qu'en allant chercher du bois, en cultivant la terre ou, tout simplement en se baladant sur les sentiers, ils ont marché là où il ne fallait pas. Ils étaient 15.000 il y a dix ans lorsque Handicap international a été créée. C'est pourquoi l'association Iyonnaise considère aujourd'hui que "le déminage est une priorité humanitaire. A quoi sert de "réparer" les dégâts humains de cette arme épouvantable si aucune mesure n'est prise pour la bannir, même en temps de paix ?". Pour Jean-Baptiste Richardier, codirecteur d'Handicap international "nous avons mis dix ans pour comprendre qu'il fallait pour une fois sortir de notre rôle traditionnel et intervenir dans ce problème militaire. C'est pourquoi nous lançons un appel solennel aux Nations unies et aux gouvernements qui fournissent ces armes afin que le droit international soit respecté et renforcé. Il est nécessaire et possible d'agir pour contrôler la fabrication, la vente et l'utilisation de cette arme. il suffirait déjà qu'un pays membre du conseil permanent de sécurité de l'ONU se saisisse du dossier pour que l'on puisse avancer". La campagne d'Handicap international a déjà reçu 4000 signatures dont le soutien d'un nombre important de personnalités du monde culturel. Un nouvel appel sera lancé [le 12 novembre 1992] à l'issue d'Envoyé spécial. Source : "Barbara Hendricks envoyée spéciale" / Sandrine Blanchard in Lyon Figaro, 12 novembre 1992, p.4.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP05680.

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