[Inauguration du Conservatoire national supérieur de...

[Inauguration du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon (C.N.S.M.)]
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localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTP0805 01
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
descriptionAdresse de prise de vue : Salle Varèse, Conservatoire national supérieur de musique de Lyon, 3, quai Chauveau, Lyon 9e.
historiqueMichel Noir, François Léotard, Gilbert Carrère, Jean-Philippe Lecat, Francisque Collomb, André Soulier et Jean Palluy ont battu la semelle un bon quart d'heure, en attendant le député du Rhône candidat à la présidence de la République. Arrivant d'Angoulême, Raymond Barre a retrouvé en prime Jean Besson, Michel Terrot et Jean Rigaud. Dans son allocution, le sénateur-maire de Lyon rendait hommage au député de Lyon, qui fut à l'origine de cette création lorsqu'il logeait à l'hôtel Matignon. Et de se souvenir de la date décisive du 23 septembre 1978. Raymond Barre allait surprendre. Commençant par reprendre des thèmes qui lui sont chers, dans un auditorium dépeuplé de tout élu de gauche, le candidat lyonnais à la magistrature suprême se sentait parfaitement à son aise, dans cette atmosphère de culture qui correspondait à tempérament d'universitaire distingué, comme on a pu s'en apercevoir lorsqu'il est passé à "Apostrophes", où le thème retenu par Bernard Pivot était la poésie. Raymond Barre en profitait pour demander qu'un pour cent du budget national soit consacré la culture. Une des cent-dix propositions socialistes de François Mitterrand... La mémoire de Pierre Cochereau, qui oeuvra jusqu'à la fin pour ce deuxième conservatoire national, fut longuement évoquée. Français Léotard commença en citant Proust, et la terminé en évoquant Rimbaud. Equilibrant son propos entre Premier ministre qu'il soutient, et son bilan gouvernemental, donc celui de Jacques Chirac qu'il cita nommément, François Léotard donnait également volontiers du "cher Michel Noir" pour faire bonne mesure. "C'est une date importante pour notre pays", déclarait-il en insistant sur le rôle de Jack Lang venu poser la première pierre de ce conservatoire. Car "la continuité doit l'emporter sur la rupture". Mais le maire de Fréjus écorcha néanmoins les socialistes, sur la situation du ministère de la Culture et sur sa politique en 1985. On aura remarqué les quelques badges du Parti républicain accrochés au revers de la veste des rares adolescents et les "Allez Raymond" lancés à l'arrivée du candidat lyonnais. En revanche, à la sortie de cette manifestation, les "Allez François" couvraient les "Allez Raymond". A noter la présence de nombreux élus et militants du PR, dont Bernadette Bertrix qui eut un long aparté avec François Léotard, qui enclencha un dialogue à trois. De cette inauguration, on retiendra l'action passée du Premier ministre, et son engagement culturel pour l'Elysée. Source : "Le un pour cent Barre" / Philippe Gonnet in Lyon Figaro, 19 février 1988, p.3.
note à l'exemplaireNégatif(s) sous la cote : FIGRP01131.
note bibliographique"En grandes pompes et à toute pompe" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 19 février 1988, p.33-34.

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