[Signature du Manifeste des "24 colonnes"]

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTP2793 05
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
historique A I'appel de leur nom, ils ont signé le manifeste pour les "24 colonnes", Raymond Barre, en tête, puis Michel Noir, Michel Mercier, le docteur Dubernard, Alain Mérieux (vainqueur... au crépitomètre des flashs), Jean-Jack Queyranne, Bernadette Isaac-Sibille... A quatre jours du premier tour des législatives : la date avait été judicieusement choisie. Les hommes politiques, en campagne, ont une qualité d'écoute rare. Pas étonnant qu'ils soient tous venus, le 17 mars 1993, à 18 heures, dans la salle des assises, soutenir par leur présence et leur plume l'action des gens de justice opposés à la désaffection du palais historique du quai Romain-Rolland. Les politiques étaient présents, mais aussi des représentants de la société civile et des personnalités comme Serge Klarsfeld ou Simone Lagrange qui, en ce même décor, participèrent à ce rendez-vous de la mémoire que fut le procès Barbie en 1987. Ce manifeste, ouvert à tous les Lyonnais, plaide pour que l'implantation à La Part-Dieu de la future cité judiciaire ne fasse pas de l'actuel palais une maison des courants d'air, un lieu mort à l'entrée des quartiers anciens. "Qu'à Lyon, l'institution judiciaire puisse assurer sa modernité tout en restant fidèle à sa tradition", par ce voeu, Raymond Barre s'est fait l'écho des préoccupations de ceux qui - magistrats autour de Jean-Olivier Viout ou avocats - se sont mobilisés pour le maintien de la cour d'appel dans son cadre présent. "Conserver l'ancien palais en plus du nouveau - a rappelé le procureur général Jean-Louis Nadal -, c'est non seulement doter notre ville d'équipements immobiliers à la mesure de ses exigences de justice, mais c'est aussi affirmer face à l'avenir que sa justice demeure comptable de la mémoire collective". Source : "24 colonnes à la Une" / G.S. [Gérard Schmitt] in Lyon Figaro, 18 mars 1993, p.1.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP05956.

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