[Atrium de l'hôtel de ville de Lyon. Exposition "Places de...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0758 FIGRPTL0189 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
historique L'exposition "Places de Lyon, 24 projets" (30 juillet - 31 août 1990) est une présentation des travaux en cours sur le territoire de la ville de Lyon, pour réhabiliter, valoriser ou créer des espaces publics. Après avoir occupé pendant l'été 1990 l'Atrium de la mairie centrale, l'exposition est décentralisée à partir du 10 septembre et pour environ un mois dans chacune des mairies d'arrondissement concernées.
historique En 1990, les travaux en cours pour la revalorisation, l'amélioration de l'esthétisme de vingt-quatre espaces publics lyonnais sont exposé durant l'été dans l'Atrium de l'Hôtel de ville de Lyon. Henry Chabert en a fait l'un des ses chevaux de bataille et clame haut et fort depuis environ six mois : "Nous allons restructurer une dizaine d'espaces publics par an". Un objectif ambitieux certes. Mais qui, semble-t-il, demeure réalisable. On en veut pour preuve l'exposition, à l'Atrium de l'Hôtel de ville, des vingt-quatre projets de restructuration d'espace publics, places et jardins lyonnais, dont les travaux respectifs sont programmés pour la fin de l'année 1990 ou le début de 1991. Certains toutefois sont déjà terminés ou en cours de réalisation : telles la place de Paris à Vaise et la place de l'Hippodrome (Lyon 2e). D'autre attendent que les élus jettent leur dévolu sur l'un des concepteurs-candidat : le parc Sisley, notamment (Lyon 3e). D'autres encore sont fin prêts et viennent de passer devant l'assemblée communautaire : la place de Trion (Lyon 5e). L'exposition, installée jusqu'au 31 août, a été inaugurée le 30 juillet par le maire de Lyon et son adjoint à l'Urbanisme. L'occasion pour Henry Chabert de redéfinir la nouvelle méthode de travail suivie par ses divers collaborateurs intervenant sur les dossiers de restructuration des espaces publics. Mieux qu'une "simple" restructuration, il s'agirait en fait d'une véritable philosophie du paysage dans la ville qui est et sera, par la conception et la revalorisation de ces places et rues, observée à Lyon. Plus question, explique Henry Chabert, de demeurer isolationniste : "Nous avons développé une démarche très horizontale dans le cadre de ce programme. Les services des espaces verts, de la voirie, de l'éclairage..., chaque intervenant se réunit autour d'une table et tente de traiter le vide d'une manière architecturale". Bref, il s'agit pour l'adjoint à l'Urbanisme de conjuguer le fonctionnel et l'esthétique dans la façon d'appréhender l'espace, en tenant compte de l'identité du quartier concerné. "Créer et intégrer le projet dans le patrimoine existant" : telle a été en somme la "démarche culturelle" qu'ont conduit les divers concepteurs, ces "artistes" comme les qualifie Henry Chabert, partie prenante dans ce programme de revalorisation de l'espace public, que l'habitant devrait pouvoir enfin "s'approprier", souligne Michel Noir. Dans le cadre de ces études, aucun arrondissement lyonnais n'a été lésé. De l'amélioration esthétique de la petite place de quartier comme le Jardin des plantes (Lyon 1er) ou la place des Martyrs de la Résistance (Lyon 3e) à l'arlésienne place Antonin-Poncet (Lyon 2e) en passant par la rue Mercière et la mise en scène des éléments urbains éphémères que sont ses terrasses. Via l'espace Adolphe-Max (Lyon 5e) et le futur "plus grand" jardin de Lyon (jardin René-et-Madeleine-Caille, Lyon 8e). Sans oublier la requalification urbaine et paysagère du secteur Mermoz sud. Bref, des projets à échelles variées particulièrement arborés. Jusque-là sollicités principalement sur Paris, les paysagistes ne s'en plaindront pas. Et devraient, à Lyon, être invités à collaborer sur les futurs projets. Puisqu'Henry Chabert l'a répété : "Une dizaine d'espaces, privés ou publics, seront créés ou recréés chaque année, à Lyon". Source : "Place au paysage" / Séverine Meille in Lyon Figaro, 31 juillet 1990, p.4.
note bibliographique "A chacun sa place" in Le Progrès de Lyon, 11 septembre 1990.

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