[Centenaire de l'école du service de santé des armées]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0916 FIGRPTP2604 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
historique Ma présence porte témoignage de la considération du pays pour votre école. Vous devez allier la qualité du médecin et l'abnégation du combattant... François Mitterrand, après le centenaire de l'Ecole de santé militaire de Bron, tenait ainsi à souligner la double mission des élèves et médecins de l'Ecole de santé qui, "dans les périodes troublées, doivent faire preuve de courage et de ténacité dans la recherche en temps de paix..." Après avoir rappelé que les précurseurs du service de santé avaient leurs noms gravés sur l'Arc de triomphe, à Paris, le chef de l'Etat soulignait la représentativité de la France au-delà des mers et son assistance sanitaire mondiale. Des propos relevés plus tard par Jean-Pierre Chevènement et Bernard Kouchner, mettant l'accent sur le rôle de la France dans les interventions extérieures, lors des catastrophes naturelles, voire dans certains points chauds du globe. Au préalable, le président de la République avait remis entre les mains de Fabrice Petitjean, major de la promotion 1987 - baptisée pour la circonstance "Promotion du centenaire" -, le fanion de l'école. Le général Micheline Chanteloube-Reboul, directeur de l'Ecole de santé de Bron, après avoir retracé l'historique de l'école, dont les origines, en 1878, se retrouvent à Strasbourg, en Alsace, puis à Lyon le 14 décembre 1988, soulignait l'historique mariage vieux d'un siècle entre l'Ecole de santé et la ville de Lyon. Elle évoquait notamment : "Un siècle de vie universitaire qui a vu, année après année, sauf pendant les guerres, se déverser au seuil des facultés et des hôpitaux le flot animé des santards, étudiants travailleurs et enthousiastes qui, par leur réussite, disent leur connaissance à leurs maitres lyonnais". Le responsable de l'Ecole de santé devait ensuite évoquer l'avenir : "Les santards de l'an 2000, dont les premiers ont presque déjà l'âge de raison, viendront comme vous, élus parmi beaucoup d'appelés, y apprendre leur art. Fasse le Dieu des santards, dont vous implorez la générosité dans votre chant de tradition, que le siècle à venir n'ait plus à connaître ces médecins militaires, derniers amis du soldat qui tombe, qui s'avancent dans la zone de combat, les mains nues, avec leurs seuls instruments de travail, qui n'ont pas le droit de participer aux passions des autres, qui doivent se pencher sur l'ennemi venu troubler la vie nationale comme sur son propre frère et qui, eux-mêmes, doivent souffrir et mourir...". "Mais que ce siècle vous donne de ne connaître que la sérénité des temps de paix pour servir avec foi, comme le commande l'honneur de l'école, la patrie et l'humanité". Alors que François Mitterrand, avant de rejoindre l'aéroport de Bron, rencontrait en privé Francisque Collomb, officiels et public, dans une joyeuse cacophonie, se partageaient entre les démonstrations équestres et parachutistes. Le ministre de la Défense et Bernard Kouchner, pour leur part, visitaient une cellule de l'E.M.I.R., une antenne médicale d'urgence aérotransportable. La fête devait se conclure par un feu d'artifice tiré depuis la place d'armes. Source : "Centenaire de l'Ecole de santé militaire" / Marcel Legendre in Le Progrès de Lyon, 16 octobre 1988, p.7.
note bibliographique "Le rapprochement à petits pas" / Philippe Gonnet et Catherine Lagrange in Lyon Figaro, 17 octobre 1988, p.8. - L'Ecole du service de santé des armées de Lyon, album du centenaire / Médecin général M. Chanteloube, 1988 [BM Lyon, B 029614].

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