[Caluire-et-Cuire. Quai Charles-Sénard à Saint-Clair]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0707 CRDP R11743
technique 1 photographie positive : diapositive couleur ; 36 x 24 mm
historique On ne peut pas dire que le quartier de Saint-Clair, l'un des plus anciens de l'agglomération, jouisse d'une merveilleuse réputation. Pas forcément usurpées : alors qu'au début du siècle, le quartier abritait plus de 3500 âmes, il était descendu au plus bas, en 1976, à quelques 1900 habitants. Le quartier s'était dépeuplé en raison du vieillissement évident du bâti et de sa mauvaise image de marque en général, mais aussi à cause de la crainte inspirée par un projet, abandonné depuis, d'une autoroute risquant de le saigner complètement. Et pourtant : il offre plus d'un atout, cet îlot bien délimité géographiquement, et bénéficiant d'une exposition idéale, sud - sud-ouest. C'est d'ailleurs le seul quartier de la rive droite du Rhône qui bénéficie de cette orientation. Bien délimité, il l'est effectivement au nord - nord-est par la Balme, c'est-à-dire la bordure du plateau de Caluire, qui s'arrête là de façon abrupte ; au sud - sud-ouest par le Rhône et, de chaque côté, par le pont Poincaré à l'est et le cours Aristide-Briand à l'ouest. Au milieu des années 1970, des études préalables ont été soumises à l'avis de la population et confiées à l'agence d'urbanisme de la Co.Ur.Ly. En avril 1978, l'O.P.A.C. du Rhône a été désigné pour conduire la réalisation d'un plan d'aménagement du Quartier, en collaboration avec un groupe d'architectes. Sur les 12 à 15 hectares qui s'étendent, tout en longueur, sur le quartier, l'essentiel était représenté par des bâtiments de la première moitié du XIXe siècle, dans un état de vétusté qui avait, peu à peu, condamné la population locale à la paupérisation. Sur les logements, les objectifs étaient donc de réhabiliter ce qui pouvait l'être, soit 70% environ des logements, et de rénover les 30% restants, c'est-à-dire de démolir puis reconstruire.
note bibliographique "Créer la plus belle porte de Lyon" / Françoise Monnet in Le Progrès de Lyon, 1er octobre 1986.

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