[Restructuration du musée des Beaux-Arts de Lyon (acte I)....

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTL0164 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 17,5 x 12,5 cm (épr.)
historique Comme prévu, depuis quelques jours ont commencé les travaux intérieurs de restructuration du musée Saint-Pierre. Chantier invisible aux visiteurs de l'exposition Vuillard, car circonscrit, pour cette première tranche, à l'aile Edouard-Herriot. Invisible également aux visiteurs des collections permanentes, une tenture dérobant aux regards les portes blindées destinées à isoler hermétiquement les travaux du reste du musée. Raisons de sécurité.Fin octobre début novembre 1990, la réfection des toitures, entamée depuis quelques mois déjà, sera terminée. Une charpente refaite, des fenêtres repercées, reste à mener à bien le réaménagement des premier et deuxième étages de cette aile. Ce sera chose faite en 1991, même époque. Des salles du deuxième niveau occupées naguère par les primitifs nordiques, les maîtres de la Renaissance italienne, le XVlle espagnol..., et jadis, par le Pérugin, ne demeurent que les murs. Et les stucs qui encadrent la verrière, lesquels seront conservés, vu leur bon état. Insolite, dans la vaste salle où s'entassent les gravats, le squelette du portant qui accueillait Le Guerchin... Dans la petite pièce qui précède, l'extase mystique de Saint-François signée Zurbaran trouvera sa place en décembre, en vue des prochains travaux, les Martyrs de Saint Gervais et Protais, cette superbe machine de Philippe de Champaigne seront roulés et mis en réserve. Quant à la percée du mur mitoyen derrière lequel se trouve un local technique du Saint-Pierre contemporain de Thierrv Raspail, elle attendra. Réaménagées et dévolues au vaste département de peinture de la collection, les salles feront partie du circuit allant des Primitifs à l'Ecole de Paris, circuit qui doit occuper le second étage, notamment. Quant au premier étage, anciennement consacré aux Lyonnais modernes, il accueillera les futures salles d'objets d'art. L'objectif des travaux est de remettre en état la perspective du volume architectural. Casser les aménagements des conservateurs précédents (ceux de René Jullian, essentiellement), telle est la première tâche des ouvriers, tâche qui laisse apparaître les modifications apportées en surface au bâtiment du temps de Chenavard, dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Vestiges qui disparaîtront à leur tour derrière les nouvelles idées de Wilmotte et Dubois, les architectes responsables du projet de rénovation. Ce qui n'est pas prêt de changer, en revanche, ce sont les récents enduits façon béton que les Monuments historiques ont appliqués sur trois des façades intérieures du musée. Dommage. Source : "Un coup dans l'aile" / Nelly Gabriel in Lyon Figaro, 21 septembre 1990, p.34.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP02664.

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