[Palais de la Bourse]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0156 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique En 1853 est décidée la construction du Palais du Commerce. Il doit réunir un musée d'art et d'industrie, des magasins, la compagnie des agents de change et des courtiers en soie ainsi que la chambre de commerce et le tribunal de commerce. Le 4 août 1854, René Dardel architecte du pont la Feuillée, des halles couvertes de la rue de la Martinière et du percement de la rue Victor Hugo est choisi par le préfet Claude-Marius Vaïsse pour la construction de l'édifice, contemporain des percées du Second Empire. La construction démarre en 1856 et la première pierre est posée le 15 mars. Le bâtiment est inauguré par Napoléon III et l'impératrice Eugénie le 25 août 1860. Destinée à l'origine à accueillir de nombreuses institutions, le Palais de la Bourse, aujourd'hui Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, a abrité : le tribunal de commerce ; la Compagnie des courtiers en soie et marchandises qui quitte le bâtiment dès 1867 ; le conseil des prud'hommes qui y tient ses séances jusqu'en 1927 ; le Crédit lyonnais, banque lyonnaise née de la réunion de soyeux, dont le siège y est établi jusqu'en 1934. C'est en sortant de l'édifice le 24 juin 1894 que le président de la République Sadi Carnot se fait assassiner par l'anarchiste Sante Geronimo Caserio sous les fenêtres donnant sur la rue de la République. Une plaque commémorative est présente à l'endroit précis. Le bâtiment est composé de quatre pavillons d'angle et d'une salle centrale, appelée Salle de la Corbeille qui en occupe toute la hauteur. La décoration du bâtiment, tant dans ses façades que ses parties intérieures reflète la destination de l'édifice : des statues de la Justice, de la Tempérance, de l'Agriculture, du Commerce et de l'Industrie. Les deux façades au nord et au sud sont richement décorées avec de nombreux entablements, balcons et colonnes. La plupart des peintures des plafonds intérieurs sont l'oeuvre d'artistes lyonnais tels que Antoine Claude Ponthus-Cinier ou de Jean-Baptiste Beuchot. La statue extérieure aux pieds de l'escalier donnant sur la place des Cordeliers, une allégorie où Saône et Rhône personnifiées joignent leur bras pour pointer vers l'avenir, est une oeuvre en marbre blanc du sculpteur André Vermare et date de 1905.

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