[Les Serres du Parc de la Tête-d'Or]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0061 14
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
description Inscription(s) sur l'image : "Grandes serres" ; "Jardin botanique" (panneaux indicateurs).
historique Plus d'un siècle après leur construction, les serres latérales appartenant au jardin botanique du parc de la Tête-d'Or vont être entièrement remisés à neuf dans le courant de 1994. Plantées du côté du lycée du Parc, ces grandes verrières, dont la hauteur maximale atteint vingt-deux mètres, ont été construites entre 1870 et 1880 dans une architecture caractéristique de cette époque marquée par les ossatures métalliques. "La dégradation générale de la structure nécessite aujourd'hui d'engager des réparations d'envergure", explique Jean-Paul Bonnet, adjoint au maire chargé de l'Environnement urbain. "Les pièces maîtresses de l'ossature principale sont en bon état, mais l'assemblage des boulons et des rivets a souffert à force d'être soumis aux intempéries et à la condensation intérieure". Cet important phénomène d'oxydation s'explique notamment par la spécificité de ces serres chaudes et humides, où poussent uniquement des plantes exotiques. Autre caractéristique des serres latérales, le cadre très strict dans lequel devront se réaliser les travaux de restauration. "Les serres sont inscrites à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1985", rappelle Jean-Paul Bonnet. "La restauration implique obligatoirement la mise en oeuvre de techniques de l'époque. C'est-à-dire qu'il faudra, dans un premier temps, procéder à la dépose du vitrage existant, puis à la reconstruction et la repose des poutres cintrées. Ensuite, viendront le changement des pièces métalliques sur l'ossature principale, la reprise de tous les assemblages, la mise à nu de la structure par brossage et sablage et la reprise des caniveaux. Phase ultime, le traitement par peinture antirouille sera suivi de la pose des vitrages et de l'isolation des parties verticales et courbes". Aux difficultés techniques du chantier s'ajoutent également la prise en compte des plantations qui resteront à l'intérieur des serres pendant toute la durée de la rénovation et qu'il faudra, par conséquent, protéger par un système de bâches transparentes. Placée sous la maîtrise d'oeuvre de l'architecte en chef des Monuments historiques, Didier Reppelin, la restauration des serres du jardin botanique est estimée à six millions de francs. "Il y a quatre ou cinq ans, une série de travaux avait déjà été réalisée sur les petites serres froides du jardin botanique. En ce qui concerne les serres de production, elles ont totalement disparu du parc de la Tête-d'Or depuis l'été 1992". La production florale et arboricole de la ville dé Lyon est assurée par les pépinières et plantations florales de Cibeins depuis le printemps 1991. "A Lyon, les plantations suivent, un rythme de cinq cycles de plantation : au début du printemps, dans la seconde partie du printemps, en été, en automne et en hiver. Chaque année, 700.000 plantes sont ainsi produites dans les serres de Cibeins". Source : "La renaissance des serres" / Marie-Anne Maire in Lyon Figaro, 28 décembre 1993, p.1.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP06577.

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