[Ancienne clinique du Saint-Rédempteur]

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[Ancienne clinique du Saint-Rédempteur]]
droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0771 FIGRPTL0054 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique Après bien des inquiétudes, la clinique du Saint-Rédempteur, à la Croix-Rousse, est sauvée. Elle devrait prochainement être transformée en maison de soins pour personnes âgées. A l'origine du projet, se trouve une société marseillaise dirigée par Pierre Burel. Elle a pu réunir, durant le mois de juin 1988, les autorisations administratives nécessaires à la création d'une unité gériatrique dans la région lyonnaise. Début juillet, Pierre Burel faisait l'acquisition du bâtiment et des jardins de cette clinique autrefois spécialisée dans le traitement des maladies tropicales. Ce changement de propriétaire s'est accompagné d'un changement de statuts. En effet, la clinique du Saint-Rédempteur fonctionnait jusqu'en juin selon le régime des associations loi 1901. Du fait de la prise de possession des locaux par une société privée, elle a dû se structurer en société anonyme à responsabilité limitée. Depuis deux ans et demi, Pierre Burel élabore son projet. Il l'a d'ailleurs modifié plusieurs fois. A l'origine, le bâtiment devait comporter des services médicaux très complets. Une partie réservée à des lits de courts séjours, une autre aux lits de longs séjours et la dernière destinée aux cures médicales et à la maison de retraite. Le but avoué de cette panoplie de services était de permettre une présence permanente des personnes âgées. Les nombreuses autorisations indispensables n'ayant pas toutes été délivrées (notamment pour les lits de courts séjours), les promoteurs du projet ont été contraints d'adopter une solution légèrement différente. La maison de retraite et la cure médicale constitueront désormais les éléments majeurs de la future structure gériatrique. Ces deux services proposeront respectivement trente-quatre et quatre-vingts lits. S'ils fonctionnent au maximum de leur capacité, se sont cent quatorze personnes qui pourront être accueillies. D'autre part, un centre de formation pour les infirmiers du Tiers-Monde sera aussi hébergé, dans les annexes de la maison de retraite, par le nouvel établissement, Baptisé "L'Ermitage de la Croix-Rousse", ce dernier s'étendra sur quatre mille sept cents mètres carrés. Il doit, en principe, être achevé au mois de février 1990. Les travaux débuteront au cours du mois de septembre 1988. La première pierre devant être posée par Francisque Collomb, sénateur-maire de Lyon. Outre son aspect social, ce projet s'avère aussi intéressant d'un point de vue économique pour la ville de Lyon et le quatrième arrondissement. En effet, l'ouverture du centre de la rue d'Ypres devrait entrainer, pour sa gestion et son fonctionnement, la création d'une cinquantaine d'emplois. Source : "L'Ermitage de la Croix-Rousse" / Emmanuel Poncet in Lyon Figaro, 4 août 1988, p.5.

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