[Immeuble de logements "Le Front du Rhône" à Givors]

[Immeuble de logements "Le Front du Rhône" à Givors]
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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT2916 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 17,5 x 12,5 cm (épr.)
historique Immeuble de logements sociaux "Le Front du Rhône", 1 quai Georges-Lévy, 69700 Givors. Eric Dubosc et Marc Landowski, architectes ; Codegi, maître d'oeuvre ; 1988-1989.
historique La première pierre de l'immeuble "Le Front de Rhône" fut posée le 5 mars 1988 par Camille Vallin, maire de la ville, dans le cadre de l'opération "Banlieue 89". Il a été inauguré le 21 novembre 1989.
historique L'histoire de Givors est marquée de bout en bout par la présence du fleuve. De la ville industrielle d'hier à l'émergence du secteur tertiaire dans son économie actuelle, l'avenir de Givors passe par son implantation sur un plan inter-régional. La situation géographique de la commune est un atout de poids. Si les derniers contreforts du massif central la poussent vers le Rhône, la ville n'en est pas moins au coeur d'un important réseau de communication. Camille Valin, maire sortant qui conduit une liste d'union de la gauche (partis communiste, socialiste, radicaux de gauche et non-inscrits), souhaite poursuivre le développement industriel en misant sur l'emploi. Par l'intermédiaire de la CODEGI, société d'économie mixte, plusieurs usines ont été construites dans la vallée du Giers. Les ateliers-relais ont accueilli des entreprises de moules pour les verreries. Tous les terrains de la vallée du Giers sont vendus ou en compromis de vente, sans compter une réserve d'industrialisation de quatre-vingts hectares (plateau de Monreond). Une importante zone industrio-portuaire s'étend au sud de la commune. Un nouveau pont sur le Rhône entre Chasse-sur-Rhône et Ternay est inscrit au plan d'occupation des sols. Cet aménagement serait destiné à éviter la traversée de la ville en cas d'implantation d'industries lourdes sur ce secteur. Joannès Eydand (liste de Ia gauche démocratique et sociale) souhaite un développement économique "qualitatif" pour la commune, qui passe par l'implantation de PMI et PME. La gestion des rives du Rhône ne se limite pas au secteur industriel. Givors joue aussi la carte culturelle et touristique. La bien-nommée Maison du Rhône, dans l'enceinte du parc Blanc-Bruyas, doit être le lieu "où sont contées les histoires du fleure et des hommes", avec un inévitable musée de la joute. L'aménagement d'une halte fluviale pour petits bateaux et le débarcadère le long de la promenade Maurice-Thorez doivent également contribuer au développement touristique [...]. Source : "Givors sur Rhône" in Lyon Figaro, 8 mars 1989, p.13.
note bibliographique "Un immeuble révolutionnaire à Givors" in Le Progrès de Lyon, 6 mars 1988. - "Givors redéfinit le logement social" / Laurence Mazoyer in Lyon Figaro, 24 novembre 1989.

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