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  • [Transports en commun de l'agglomération lyonnaise. Nouvelles stations Saint-Jean et Bellecour de la ligne D du métro avant exploitation]

[Transports en commun de l'agglomération lyonnaise....

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT3435 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 18 x 24 cm (épr.)
historique Station de métro Bellecour (ligne D). René Gimbert et Jacques Vergely, architectes ; 1991.
historique Grande première le 6 avril 1991. Deux des treize stations de la ligne D, Vieux-Lyon et Bellecour, ouvrent leurs portes aux Lyonnais. Prélude à une série de visites qui vont s'étaler jusqu'à début juin et premier aperçu de l'envergure de l'opération ligne D qui entrera en service le 9 septembre. Sans attendre Maggaly (le système de pilotage automatique) qui n'en finit pas de prendre du retard dans sa mise au point. Quoi qu'il en soit, la ligne D est d'ores et déjà génératrice de nombreuses innovations technologiques. A noter, par exemple, l'emploi du tunnelier avec "bouclier à bentonite", pour creuser les tunnels entre la Fosse-aux-Ours et le quartier du Vieux-Lyon. La transformation et l'automatisation des funiculaires de Saint-Just et Fourvière. Sans oublie les opérations d'accompagnement telles que la restructuration du réseau de surface de l'agglomération, dont la réalisation de trois sites propres bus sur Saint-Priest, Gare de Vénissieux et Tassin-Gorge-de-Loup. Et l'engagement d'une politique d'interconnexion et de maillage des modes de transports bus-métro : réactivation des lignes ferroviaires de l'Ouest lyonnais, réalisation de quatre gares routières (Gorge-de-Loup, Grange-Blanche, Parilly et Gare-de-Vénissieux) et création de parkings d'accueil sur les pôles d'échangés périphériques. Enfin, dernière touche au tableau, l'intervention de huit architectes différents dans la conception des stations et, pour certaines, la participation d'artistes ainsi que l'implantation de commerces (Gorge-de-Loup, Bellecour, Guillotière, Saxe-Gambette et Grange-Blanche). Sans oublier que chaque station est équipée d'ascenseurs et de marquages au sol (par différence de matériaux) pour les non-voyants. Avec douze kilomètres d'un réseau nouveau traçant la grande transversale est-ouest de l'agglomération, la ligne D reliera, à terme, Gorge-de-Loup à Gare-de-Vénisssieux [...] Source : "En première ligne" / Marie-Anne Maire in Lyon Figaro, 6 avril 1991, p.4-5.
historique Monumentalité, majesté et sobriété. Tels sont les traits distinctifs de la station Bellecour qu'ont conçue les architectes René Gimbert et Jacques Vergely, des spécialistes du métro puisqu'ils sont les auteurs des stations des lignes A, B et C et qu'en ce qui concerne la ligne D, ils ont été retenus aussi pour Saxe-Gambetta, Sans-Souci, Lumière et Grange Blanche. Monumentale, la station Bellecour l'est tout simplement par sa dimension : une centaine de mètres de long sous la place Antonin-Poncet. Grâce à un quai central séparant les deux voies, cette station, où sont attendus 80.000 voyageurs par jour, a une largeur elle aussi impressionnante. Ce qui lui donne une majesté qui gomme toute propension à la claustrophobie. D'autant que ses équipements - piliers, mezzanine, escaliers - semblent créer de l'espace plutôt que de le restreindre. Quant au choix des matériaux - carrelage émaillé gris clair sur les murs et carreaux gris foncé au sol -, les architectes ont opté pour cette sobriété qui transcende les modes et résiste à l'usure du temps. Si l'on se livre au jeu des comparaisons, Bellecour fait penser à l'intérieur d'un temple de l'Antiquité et en même temps au pont d'un grand navire. Elle a aussi quelque chose de théâtral. C'est sans doute la raison pour laquelle cette station a été choisie pour une animation permanente sur le thème du théâtre qui sera assurée par le directeur du théâtre des Célestins, Jean-Paul Lucet, avec la complicité du décorateur Camille Ballay. Source : "Bellecour : monumentale, majestueuse et sobre" / P.E. in Le Progrès de Lyon, 5 avril 1991.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP03674.

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