[Halte fluviale d'Albigny-sur-Saône]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPT2886 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
description Le bateau Ville de Lyon accostant au ponton du nouveau débarcadère de la halte fluviale d'Albigny-sur-Saône.
historique En novembre 1989, Albigny-sur-Saône inaugure son embarcadère. Le deuxième après Caluire. Juste avant Rochetaillée-sur-Saône, la prochaine étape d'un programme de développement communautaire des berges du fleuve. Cette halte fluviale deviendra véritablement opérationnelle au printemps 1990. Elle permettra alors aux touristes et aux Lyonnais en mal de verdure de débarquer directement dans la nouvelle zone de loisirs d'Albigny. Un espace municipal actuellement en cours d'aménagement et qui accueille d'ores et déjà des jeux de plein air pour les plus jeunes ainsi qu'une aire de détente. Réalisé à proximité du parcours de santé et des sentiers pédestres dans les Monts-d'Or, l'embarcadère favorisera aussi la desserte de cette zone. A terme, le Syndicat intercommunal des Monts-d'Or, initiateur du projet, prévoit la construction d'une maison du tourisme, elle regrouperait un lieu d'information et un point de vente de la production locale. En attendant, un préfabriqué "Algéco" est mis à disposition des touristes, qui peuvent y trouver le dépliant, consacré à la porte des Monts-d'Or. Ce document comporte notamment un plan d'Albigny et du circuit de santé. Ainsi qu'un rappel consacré à l'historique de la région. Enfin, des adresses et numéros de téléphone utiles dans les neuf communes du syndicat. Ce projet d'Albigny a été conçu par l'Agence d'urbanisme de la CoUrLy. Une réalisation identique à celle de Caluire. Composé de quatre ducs d'Albe, piliers qui s'enfoncent dans la Saône et d'un pont flottant, l'embarcadère se termine par une passerelle supportée sur la berge par un massif en béton. Les trois cent mille francs nécessaires à la réalisation de cet ouvrage ont été débloqués par la Communauté urbaine. L'ouverture de la halte fluviale constitue, en fait, une étape supplémentaire au programme général d'aménagement des berges de la Saône, de Lyon à Neuville. "Sur Lyon, le fleuve constitue le troisième moyen de transports en site propre, avec le métro et bus", explique Jean Villien, ingénieur à l'Agence d'urbanisme. "Peut-être plus long mais il y a un public". D'ailleurs, à Lyon, on envisage sérieusement de développer les transports de passagers sur Rhône. Les maires des communes longeant la Saône n'entendent pas rester en retrait de ces projets. D'où leur engagement dans ce programme de restructuration des berges du fleuve. Source : "L'embarcadère des Monts-d'Or" / M.-A.M. [Marie-Anne Maire] in Lyon Figaro, 18 novembre 1989, p.10.

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