[Père Claude Mondésert, directeur des "Sources chrétiennes"]

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[Père Claude Mondésert, directeur des "Sources chrétiennes"]
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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0759 FIGRPTP2629A 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
historique Alerte, la mine joyeuse et soignée, le Père Mondésert ne fait pas son âge. Ce jésuite a parcouru le monde sur la trace des Pères de l'Eglise. Né près de Villefranche sur les bords du Beaujolais, il grandit dans l'ambiance vivifiante d'une famille nombreuse chrétienne. Dix frères et soeurs chez les Mondésert où le père est professeur. Trois fils seront prêtres dont l'un n'est autre Monseigneur Michel Mondésert, Evêque de Grenoble. C'est donc à Lyon à l'Université Catholique que Claude Mondésert passera une licence de Lettres. Il garde le souvenir de professeurs remarquables. Le Doctorat est obtenu à la Sorbonne. Déjà passionné d'études, il fait encore une année à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes puis se passionne pour l'épigraphie et d'archéologie. Il participe à la publication du corpus des inscriptions grecques et latines de la Syrie. Il en deviendra le directeur alors que parallèlement se poursuit et s'achève sa longue formation de jésuite. "Et puis je suis arrivé en 1944, après des séjours sur des chantiers du Proche-Orient, à la Faculté Catholique comme professeur de grec". C'est à cette même époque surtout, qu'il assure les débuts de la collection "Sources Chrétiennes" en travaillant comme secrétaire de rédaction. Bien vite il en assurera la direction et cela durera plus de quarante ans. Il s'est retiré en 1984, ayant engrangé une gerbe de trois cent onze volumes avec l'institution d'envois gratuits aux bibliothèques des pays de l'Est depuis plus de dix ans. Son objectif fut d'offrir à tous sans exception, une ouverture sur l'extrême richesse de ces premiers siècles de la chrétienté alors universelle, sans les scissions des premiers schismes. De Saint Jean Chrysostome à Grégoire de Nicée, en passant par Saint Augustin et Clément d'Alexandrie, c'est un profond témoignage qui nous a été présenté. Et dans ce tout d'écrits, de correspondances, les combats les plus vifs sont aussi présents. "Il y a eu des luttes très graves par le passé, plus tragiques que nous pourrions le penser. Eh bien cela nous enseigne la réalité de l'Eglise et je pense qu'elle traversera très bien les difficultés actuelles comme elle l'a fait par le passé. Je crois que sans elle, le monde serait infiniment plus pauvre. Même dans une certaine anarchie des idées et de la vie, elle donne des ferments de partout. Ils se manifestent dans le silence souvent, mais d'une façon très réelle ! Je pense aux Petits Frères de Saint Jean, au Renouveau Charismatique. Il faut rappeler que l'Eglise propose sans cesse un idéal et qu'il est heureux même si cela dérange jusqu'à des clercs, qu'elle ne prenne pas ses normes dans ce que vivent les hommes. Mais dans ce que Dieu à voulu faire de l'homme. L'unité de l'homme a besoin de se faire par les contacts. Les Pères de l'Eglise ont beaucoup voyagé. Aussi je crois que Jean Paul II a un charisme tout fait spécial pour faire cela, pour faire revivre l'unité ! Oui je suis rempli d'espérance". Source : "Portrait : le Père Claude Mondésert, directeur des Sources chrétiennes" in Lyon Figaro, 20 juin 1987, p.12.
note bibliographique Wikipédia. [En ligne] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Mondésert (consulté le 18-10-2017).

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