[Essais du métro à grand gabarit de l'agglomération...

droits Creative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP02466 003
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 36 x 24 mm
historique Ca marche et ça marchera. Michel Noir, président de la CoUrLy, est catégorique. Le tout est de savoir quand. Maggaly, Métro à grand gabarit de l'agglomération lyonnaise, était présenté, le 13 juillet 1990, aux élus et à la presse. Un essai en pilotage automatique sur quelques centaines de mètres de voie seulement, entre les ateliers du Thioley et la gare de Vénissieux. En revanche, les treize kilomètres qui séparent la station Gorge-du-Loup du terminus, ont été parcourus à "l'ancienne", en commande manuelle. Répétant à l'envie que le système marche, Michel Noir n'a pas été toutefois en mesure de donner une date officielle pour la mise en service de la ligne D, préférant prudemment parler en terme de semestre. Le deuxième de 1991. Ainsi, l'ouverture pourrait avoir lieu "le 2 mai, comme le 1er septembre ou le 31 décembre". Responsable de cette incertitude : le système Maggaly de pilotage automatique intégral dont les essais traînent en longueur. "Il devait y avoir deux mois d'essais, il y en aura peut être plus de quatre", glisse Jean-Philippe Delsol, membre du Sytral (Syndicat des transports de l'agglomération lyonnaise). "Comme dans toute première technologique, il y a des incertitudes", ajoute Michel Noir, se voulant rassurant. "L'incertitude sur les logiciels est pratiquement levée. Les difficultés portent sur la mise en oeuvre, mais le système est adopté", poursuit Jean-Philippe Delsol. [...] Source : "Les incertitudes de Maggaly" / Marie Caballero in Lyon Figaro, 14 juillet 1990, p.3.
historique La mise en service de la ligne D commence à prendre des airs d'Arlésienne. A peine une date d'ouverture est-elle connue, qu'on commence déjà à avancer une nouvelle hypothèse d'échéance. On se souvient des panneaux aux abords des chantiers annonçant l'ouverture pour 1989. Puis, on a parlé de mi-1990, de fin-1990, et enfin de début 1991. La date du 2 mai arrêtée, les techniciens de la STCL (Société des transports en commun lyonnais) ont commencé, en 1989, à préparer la restructuration du réseau de surface dans la perspective de cette date-clé. La réorganisation des lignes TCL attendra encore un peu. La décision de principe de la CoUrLy et du Conseil général de réaliser la ligne D remonte pourtant à 1979. Un an après l'inauguration des précédentes lignes. Alors que les travaux sont déjà bien engagés, le Sytral décide, en décembre 1985, d'adopter le pilotage automatique intégral pour la ligne D et confie la réalisation à un groupement d'industriels comprenant Alsthom, Matra-Transports, Jeumont-Schneider et la Compagnie des signaux (CSEE). Mais la réalisation d'un système innovant ne s'accompagne pas du respect de l'échéance prévue au départ. Et l'ouverture de la ligne D est constamment repoussée. En 1990 encore, les essais se poursuivent et les incertitudes demeurent, même si le principe est définitivement adopté depuis l'audit de février. Le pilotage automatique n'est pas nouveau. Le Val de Lille en est équipé depuis 1983. Maggaly innove en généralisant l'informatisation à toutes les fonctions de l'automatisme intégral sans conducteur. Un système qui vient se substituer aux systèmes à logique électronique. Mais qui a du retard à l'allumage. Source : "L'année prochaine... Si tout va bien" / Marie Caballero in Lyon Figaro, 14 juillet 1990, p.3.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 33 négatifs.

Retour