[Opération immobilière Mercière-Jacobins]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTL0190 04
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
historique Immeuble 62-64, rue de Brest, Lyon 2e. Jean-Charles Demichel et Claude Dordilly, architectes ; 1981-1989. Maître d'ouvrage : Crédit foncier de France. Promoteur : Rhône-Alpes construction.
historique A un lustre près, Edouard Herriot lui-même se serait penché sur le dossier. En effet, avant que le chantier de l'opération d'urbanisme Mercière-Jacobins ne commence en 1986, vingt-sept ans de négociations ont été nécessaires pour libérer le terrain. Outre les évictions et les démolitions des immeubles existant alors, deux campagnes de fouilles archéologiques ont aussi retardé le début des travaux. Les élus qui ont visité le quartier le 17 février 1989, n'ont pas caché leur satisfaction de pouvoir, enfin, intégrer cette réalisation dans leur bilan municipal. [...] Le périmètre concerné forme un triangle délimité par la rue Mercière, la rue de l'Ancienne-Préfecture et la rue de la Monnaie. Soit un peu plus de cinq mille mètres carrés. Un parking de forme hélicoïdale "plonge, c'est à relever (sic)", à dix-sept mètres sous terre. Les six niveaux proposeront au total deux cent vingt places. Un apport qui n'arrangera pas pour autant la situation du stationnement dans le quartier. "Cette capacité répond uniquement aux besoins de l'opération." En surface, le projet représente vingt-mille mètres carrés construits en élévation. Le rez-de-chaussée est consacré aux activités commerciales. Ceux qui donneront sur la cour bénéficieront d'une galerie couverte. Ceux situés côté intérieur entoureront un espace central aménagé. Ce dernier sera accessible par une voie piétonne et privée qui joindra la rue Mercière et la rue de la Monnaie. Par ailleurs, un ensemble de logements offrira cent vingt-deux appartements de standing à usage locatif. La densité de l'urbanisme dans le quartier a été pris en compte par les architectes afin de leur assurer un bon ensoleillement. Les immeubles s'élèveront dix mètres en recul par rapport à leurs voisins. Les deux dernières composantes du programme s'avèrent les plus originales. L'hôtel Horace-Cardon a été restitué à l'identique. Le bâtiment érigé au XVIe siècle a retrouvé ses façades et ses plafonds à la française. Au-dessus du restaurant qui occupe le sous-sol et le rez-de-chaussée, des bureaux s'étalent sur quatre étages. Enfin, une résidence de tourisme offrira, dès juillet 1989, soixante-seize studios et une trentaine de deux pièces aux personnes séjournant à Lyon. Un équipement sur lequel Francisque Collomb fonde beaucoup d'espoirs : "Il devrait permettre de plus larges séjours à nos visiteurs." Source : "Chantier Mercière-Jacobins : épilogue d'un quart de siècle" / Jean-Michel Roustand in Lyon Figaro, 18 février 1989, p.7.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP00933.
note bibliographique "L'îlot trésor" / L.S. in Lyon Matin, 18 février 1989.

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