[Chantier du Parc de stationnement Bourse (LPA)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRP01956 006
technique 1 photographie négative : noir et blanc ; 24 x 36 mm
historique Aux alentours du 17 avril 1990, le centre-ville sera en chantier. Top-départ stratégique pour la mise en oeuvre de la politique municipale en matière de stationnement et de déplacements urbains, cette date correspond, avant tout, au lancement des sondages archéologiques sous les places de la Bourse et de la République. Ces deux sites ayant été retenus en raison de leur localisation (à proximité de l'axe nord-sud et en plein centre de la Presqu'île), pour accueillir d'importants parkings en sous-sol. Concédée, en théorie le 23 avril 1990 à Parc Auto (futur gestionnaire) par la CoUrLy, la réalisation des huit cents places de parking prévues sous la place de la République est estimée à cents millions de francs. Une dépense conséquente qui tient compte, néanmoins, de la participation financière - douze millions de francs - du Printemps, instigateur du projet. La répartition des dépenses devrait permettre au grand magasin de la place de la République d'obtenir un total de quatre cents places de stationnement, destinées, en priorité, à sa clientèle, en vue de l'extension de sa surface commerciale (huit mille mètres carrés supplémentaires pour le mois de septembre 1992). Accessible de la rue Childebert, face à la rue Grolée, le parking République comptera six, voire huit niveaux. "Nous allons au maximum des possibilités. Et les contraintes sont énormes du fait de la proximité immédiate des façades d'immeubles, de l'étendue du chantier... Il faudra être très précis, minutieux", explique François Gindre de Lyon Parc Auto. En dépit de ces obstacles techniques apparemment surmontables, le calendrier de livraison sera respecté, assure-t-on du côté de LPA. Un a priori optimiste fondé sur la prudente mais rapide cadence observée, lors des sondages archéologiques d'abord, puis, en septembre, lors de la mise en chantier réelle de la place de la République. Reste le problème de la circulation routière pendant et autour de l'imposant chantier. Elle ne sera pas supprimée. Perturbée certainement, elle s'effectuera d'après un plan de circulation élaboré au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Un carnet de route identique sera imposé aux automobilistes lorsque le chantier de réalisation du parking de la Bourse abordera sa phase effective, prévue en septembre. Cette échéance correspondant à l'aboutissement des études archéologiques dirigées, à partir du 17 avril, par une équipe de sept spécialistes. La livraison, par le concessionnaire LPA, des quatre cents places du parking de la Bourse réparties sur deux à trois niveaux, est d'ores et déjà fixée pour la fin de l'année 1992, début 1993 maximum. Coût de l'opération: quarante-cinq millions de francs. Pour ce qui est du projet de parking sous les Célestins - menacé d'abandon il y a quelques mois - la date de démarrage des travaux dépend du résultat des recherches actuellement réalisées. En effet, si, à l'heure actuelle, les études en cours s'effectuent sur les bases d'un parc souterrain de cinq cents places (pour un coût estimé à cent mille francs l'unité) - s'étendant de la place des Jacobins à celle des Célestins - l'éventualité de réduire l'importance de cette construction n'est pas à exclure. Un tunnel serait alors créé : il relierait l'accès du parking, devant la place des Célestins, au parking lui-même, alors situé exclusivement sous la place des Jacobins. Quel que soit le projet retenu, l'une ou l'autre de ces éventualités ne remettent pas en cause la réalisation d'un parc sous ce secteur du centre (elle débutera avant la fin de l'année) ni, d'ailleurs, l'ambitieuse piétonisation de l'ensemble des artères avoisinant les deux places publiques. "Aujourd'hui, ces rues ne servent à rien sinon à permettre aux automobilistes de stationner, un peu n'importe comment. Et puisque nous voulons éviter que les voitures entrent dans le centre...", rappelle François Gindre. Et l'une des solutions, aujourd'hui avancée, consiste à repousser au maximum les accès du parking Célestins/Jacobins vers les quais de Saône. Source : "De places en places" / Séverine Meille in Lyon Figaro, 7 avril 1990, p.4.
note à l'exemplaire Ce reportage photographique contient 13 négatifs.

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