[Cinéma UGC Concorde]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0766 FIGRPTL0245 03
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : UGC Concorde, 10, rue Président-Sadi-Carnot, Lyon 2e.
historique En 1957, le cinéma "Le Star" est aménagé par l'architecte Martel sur l'emplacement d'une ancienne brasserie, puis du dancing et music hall "Le Savoie". Il prend le nom de Concorde de 1970 à 1972, puis d'UGC Concorde de 1974 à sa fermeture définitive le 10 mars 1991. Son entrée principale, d'abord située 32, rue Thomassin, avait été transférée en 1974 au 10 rue Président Sadi-Carnot après la transformation du cinéma en complexe de cinq salles (Yannick Lecoq, architecte).
historique Virgin a des vues sur Lyon ! La direction du développement de la maison de disque britannique a visité les locaux du cinéma UGC Concorde, rue du Président-Carnot. Virgin souhaite ouvrir un Megastore en plein centre-ville, à l'image de celui qui a été inauguré en octobre 1988 sur les Champs-Elysées à Paris. Patrick Zelnick, pdg de Virgin France, ne lâche guère d'informations... "Nous ne pouvons pas cacher que Lyon nous intéresse. C'est une ville importante mais je ne peux pas dire quand et où Virgin s'implantera à Lyon. C'est un dossier pour la décennie qui vient...". Au passage, il en profite pour désamorcer le "coup" : "Virgin a quinze autres pistes en France tout aussi intéressantes que celle de Lyon". Il n'empêche que Virgin cherche bien à se développer en province et que l'UGC Concorde se prêterait parfaitement à l'installation d'un Mégastore, question surface. De plus, cet emplacement, situé à quelques encablures de la FNAC et à proximité immédiate de Télé-Globe, est stratégiquement idéal. "Rien n'est négocié pour l'instant", précise de son côté Gérard Landry, de la direction UGC à Paris. "Il est vrai que ce cinéma n'a jamais fait les entrées que l'on espérait, mais il n'est pas le seul dans ce cas...". En outre, cette salle, plutôt ciblée sur une programmation art et essai, se prête très mal à un éventuel lifting. "On ne peut pas agrandir nos écrans, par exemple, puisque le faisceau de projection taperait dans les piliers. C'est l'inconvénient de tout cinéma imbriqué dans un immeuble". Cela dit, la direction d'UGC ne reconnaît qu'avec une extrême prudence sa volonté de se séparer du Concorde. "On est simplement tentés de le supposer", glisse Gérard Landry. En tout état de cause, l'UGC Concorde est bien sur une liste noire puisque, outre une délégation de Virgin, "cinq ou six autres firmes" auraient déjà visité le cinéma. De son côté, Jean-Francois Mermet, premier adjoint à la mairie de Lyon, confirme bien que "Virgin cherche des locaux pour s'implanter à Lyon en 1990-1991". La mairie, propriétaire du bâtiment de la rue du Président-Carnot, n'a en revanche eu "aucun début de contact" avec l'UGC, son locataire. Source : "Virgin tire des plan sur le Concorde" / Pierre Perret in Lyon Figaro, 17 mai 1989.
note bibliographique "Silence, on ferme !" / François Cohendy in Le Progrès de Lyon, 1er février 1991. - Les cinémas de Lyon : 1895-1995 / Archives municipales de Lyon, 1995, notice 147, p.173 [BM Lyon, 6900 X7 CIN].

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