[Peintures murales de l'église Saint-Gilles à Limas (Rhône)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0856 02
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Peinture murale monumentale de l'Eglise Saint-Gilles à Limas : Sainte Trinité. Claudius Barriot, peintre ; 1896. Oeuvre inscrite à l'inventaire des Monuments historiques le 5 février 1986.
historique Il y a les grands bâtiments du Rhône, inscrits et classés. Bref, protégés. Et il y a les petits, les obscurs, les sans grade. Ceux que les particuliers entreprennent de restaurer. Ceux que les associations s'évertuent à sauver, souvent avec beaucoup d'enthousiasme et peu de moyens. Conscient de la richesse de ce témoignage tangible, mais fragile, de notre passé, le Conseil général a institué, en 1984, un prix annuel pour la protection du patrimoine historique et artistique local. "Il s'agit pour nous d'encourager les actions, même discrètes et modestes, tant au niveau des collectivités locales que des associations et des particuliers", précise Yves Bruyas, responsable des affaires culturelles au Département. "Nous voulons créer une sensibilisation, un encouragement en faveur d'actions visant à sauvegarder tout un patrimoine, souvent non protégé, mais cependant intimement lié à notre mémoire collective." Un jury de techniciens, architectes, représentants des Monuments historiques et Bâtiments de France vient donc de désigner les lauréats 1988, à qui les prix seront remis, le 15 décembre, dans les salons de l'Hôtel du Département. Le premier prix décerné aux communes, d'un montant modeste de 10.000 francs, ira à la municipalité de Limas, près de Villefranche, pour la restauration des peintures murales de l'église, oeuvre du siècle dernier réalisée dans un bâtiment édifié sur la base d'un prieuré du IXe siècle. Peintures qui ont été inscrites à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1986. Le second prix, de 5000 francs, également dévolu aux communes, sera décerné à la municipalité de Larajasse, pour la restauration extérieure de l'église paroissiale, réaménagée au cours des siècles sur une base romane. Un travail surtout axé sur la mise en valeur des façades et des toitures. Enfin, le prix de 5000 francs dévolu aux associations, récompensera l'action tenace et bénéfique entreprise par Les Amis du vieux Montagny, présidés par Madame Batisse, qui ont entrepris le sauvetage de la vieille église du Bourg, très bel édifice roman mêlé de gothique, laissé à l'abandon depuis une cinquantaine d'années sur sa colline dominant la plaine du Giers. Faute de concurrents, le prix destiné aux particuliers n'est pas décerné cette année, ce qui peut, en partie, s'expliquer par la façon trop hétérodoxe avec laquelle nombre de propriétaires ont parfois tendance à restaurer les témoignages d'autrefois. Ce ne sont pourtant pas les bâtiments qui manquent... Source : "Petit patrimoine deviendra grand" / Gérard Corneloup in Lyon Figaro, 15 décembre 1988, p.38.

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